Une myriade plus tard

Un myriagone, c'est un polygone à dix-mille cotés.
Je sais, c'est dur à se le représenter.
Mais à quoi ça ressemble un myriagone ?
Ben...
À une boule à facettes, pardi.


Moralité, Balzac a perdu ses illusions à cause de Cyrus le Jeune, et la boule à facettes est une invention lyonnaise.
Compris ?


:p

Même chose pour le chiliogone, disait René. Mais si tu divises le myriogone par le chiliogone, ça fait : 10 000 : 1000 = 10. Et là, tu peux facilement te représenter une bande de 10 gones en train de danser gauchement sous une boule à facettes dans une boîte de Rillieux-la-Pape. Mais je t'accorde qu'une telle représentation a un intérêt assez limité ;)
 
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Myriade et l'eau d'Issey

La belle Hélène, toute de jet-set ennivrée par sa récente ascension au titre de princesse s'achetait donc le parfum sus-nomé en quantité si énormes qu'elle ruinait, ce faisant, les bourses de Paris.

Et le couple était stérile.

Et la belle, cruelle, raillait Paris, lui jetait à la face ses myriades d'amants.

Bien sûr, Paris aurait pu faire appel à son allié de toujours, le gras Memnon qui l'aurait bien aidé à transformer la belle chieuse en andouillette (de Troyes), et cela eu sans doute encore fait un poème épique de notre époque en myriades (là encore) de vers sublimes...

Hélas, et même hélas...

La belle avait un bon avocat.
Elle divorca.
Et finit, ruinée par son faste, à torcher des vaches dans la Ferme de TF1 - parce que dans tout conte il y a une morale.

Alors, morale : Ce n'est pas Homère qui a inventé la real-TV, cet andouille (again) n'avait rien compris à la facilité.
 
Moi si tu veux me faire rever... invite moi à danser un blues... en me récitant un poeme de Daniel Guichard...©....

:D
D.Guichard ? le doublure de Charles Dumont aux émissions de Guy Lux ?:siffle::rose:
 
Je dois bien maintenant vous l'avouer, j'ai fait partie des dix-mille. Si si.
Dans une autre vie.
Je n'ai donc pas de mérite à raconter l'histoire mieux que Xénophon, qui faisait dans ses braies chaque fois que l'on rencontrait un lion de Syrie.
En fait, je suis né pour la première fois il y a dix-mille ans, sur les rives de l'Indus, dans ce qu'on appelle aujourd'hui Mergath. C'est là que j'ai appris à mon clan l'élevage et la céramique.
Je suis arrivé au Moyen-Orient d'autres vies plus tard.
D'abord, j'ai fondé Çatal Hüyük, la première cité du monde. J'étais alors le fils du Dieu Taureau et d'une prêtresse de la fécondité.
Après ça, je suis devenu marin, j'ai fondé le peuple minoen. Puis j'ai vécu plusieurs vies de l'autre côté de l'Atlantique, parmi "ceux qui vivent paisibles", les Hopi. J'en suis reparti avant le déluge, et eux attendent toujours mon retour.
Là, je suis revenu sur les terres méditerranéennes, et j'ai fondé Ur, le berceau de la Mésopotamie. J'y ai vu grandir Gilgamesh et Enkidu. On m'appelait alors Utanapishtim.
J'ai vu le déluge. Je me suis laissé porter par les eaux, j'ai vécu de chasse, de cueillette et de méditation, seul, dans les paradis des Maldives. Puis j'ai fondé le peuple sinhalese, et je lui ai donné pour langue une synthèse des grammaires harappéenne, babylonienne et hopi. Et ils m'ont encore appelé Pahana.
Encore une fois, la Méditerranée me manquait. Je me fis soldat, et fus l'un des seuls prétoriens à refuser de donner la mort à l'empereur Elagabal.
Je fuis alors les hommes, et me réfugiais auprès de Pan. Il fit de moi un faune à la longue existence. Je vécus ensuite de nombreuses vies d'animaux et d'hybrides. Je fus un Basa Jaun, seigneur des forêts basques, un Karkandi, gardien des sujets défunts du prophète Abraham, je fus Nâgarâja le roi-serpent. Je m'incarnais enfin dans une longue lignée de lycanthropes, de plus en plus civilisés. J'écrivis alors de nombreux romans, dont certains très célèbres. Ainsi que les œuvres complètes de Daniel Guichard et de Dick Rivers, pendant que j'étais aux toilettes.









Edith (Wharton) : Ah, mon cher Xavier, tu t'y résignes enfin. :style:
 
Tout enfant, j'allais rêvant Ko-Hinnor,
Somptuosité persane et papale,
Héliogabale et Sardanapale !

Mon désir créait sous des toits en or,
Parmi les parfums, au son des musiques,
Des harems sans fin, paradis physiques !

Aujourd'hui, plus calme et non moins ardent,
Mais sachant la vie et qu'il faut qu'on plie,
J'ai dû refréner ma belle folie,
Sans me résigner par trop cependant.

Soit ! le grandiose échappe à ma dent,
Mais, fi de l'aimable et fi de la lie !
Et je hais toujours la femme jolie,
La rime assonante et l'ami prudent.
 
Tout enfant, j'allais rêvant Ko-Hinnor,
Somptuosité persane et papale,
Héliogabale et Sardanapale !

Mon désir créait sous des toits en or,
Parmi les parfums, au son des musiques,
Des harems sans fin, paradis physiques !

Aujourd'hui, plus calme et non moins ardent,
Mais sachant la vie et qu'il faut qu'on plie,
J'ai dû refréner ma belle folie,
Sans me résigner par trop cependant.

Soit ! le grandiose échappe à ma dent,
Mais, fi de l'aimable et fi de la lie !
Et je hais toujours la femme jolie,
La rime assonante et l'ami prudent.

t'as pas une incantation magique plutôt pour décoincer un tiroir que mon copain m'a coincé en y insérant des objets trop gros pour ce dit tiroir... une heure que je bataille dessus... il contiens un outil indispensable pour le tableau que je restaure... :mad::mad::mad::mad::mad:

fais ierch en ai marre :mad::siffle::mouais:
 
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Une incantation magique ?

Ecoute-moi, fils de Lug.
Monte à Loyasse. Cherche la tombe de Maître Philippe. Lorsque tu l'as trouvé, compte dix-mille pas en tournant à gauche chaque fois qu'il le faudra. Au dix-millième pas, urine devant toi, et ton tiroir s'ouvrira.

La prochaine fois, évite de faire ce genre de demande en public, hein.

Ceci dit, il est possible que ça ne marche pas. Les temps sont troubles, et ton urine aussi.

Si c'est le cas, prend avec toi un foulard de soie, un compas et une équerre, et cherche la tombe de Jean-Baptiste Willermoz.
Quand tu l'auras trouvé, trace dans l'allée dix rosaces aussi belles que celle de l'église Saint Nizier, de mille millimètres de diamètre chacune, les unes à la suite des autres.

Puis noue le foulard sur tes yeux, et saute dans les rosaces, à cloche-pied, en criant :

Gai tiroir de la vie, vois comme je m'ennuie.

(si tu sautes bien au centre de chaque rosace, le dernier saut te ramènera chez toi)
 
(dix mille) Pouuuâââârrkk !... :sick: :D

Dix mille bras ??
Bouddha ?
Non, Bouddha n'a que 1000 bras. Mais quand il les étend, le dix-mille créatures du monde sont illuminées.
C'est moi l'illuminé ?
Ah non. Tout au contraire. Je suis dans le noir complet.
Tellement que pour m'éclairer, je suis allé voir un numérologue.
Je lui ai demandé : "numérologue, combien de temps vais-je encore rester là ?"
Il m'a dit :
- Combien de posts ?
9997
- Quelle moyenne journalière ?
3,91
- Combien d'anniversaires ?
7
- Combien de discussions créées ?
177
- Quelle force disco ?
20
-Nombre de points discos ?
11427
Bien. Cela nous fait donc :
9997=7
177=15=6
11427=6
7=7
Tu as une alternance de 6 et de 7. 6 et 7 font 13=4
Vérifions, combien de commentaires ?
67
67 ?
Nous y sommes.
Ta force disco est de 20, soit 2. Tu es gouverné par 2 fois 67, donc par deux fois 4.
Ta moyenne est de 3,91, soit 13, soit un autre 4.
4 est donc le chiffre de ta trinité, et toute trinité est la vérité.
Avec ce message, te voilà fixé.

La vache. J'en suis tout retourné.
 
On appelle cela la preuve par 9 ..... ;) mathématiques védiques ....

La preuve par neuf est en effet une application usuelle de l'une des sutras :
:rateau:
sutra_15.gif



La suite ici

Mais non, tu ne vas pas mourir ... :( Enfin, j'en sais rien... Pas sur MacGé en tout cas :cool:

Va voir Gunita Samuccayah