Ecoute, c'est la mer qui roule

Ils buvaient de l' absinthe,
Comme on boirait de l'eau,
L'un s'appelait Verlaine,
L'autre, c'était Rimbaud,
Pour faire des poèmes,
On ne boit pas de l'eau,
Toi, tu n'es pas Verlaine,
Toi, tu n'est pas Rimbaud,
Mais quand tu dis "je t'aime",
Oh mon dieu, que c'est beau,
Bien plus beau qu'un poème,
De Verlaine ou de Rimbaud,

Pourtant que j'aime entendre,
Encore et puis encore,
La chanson des amours,
Quand il pleut sur la ville,
La chanson des amours,
Quand il pleut dans mon c½ur,
Et qu'on a l'âme grise,
Et que les violons pleurent,
Pourtant, je veux l'entendre,
Encore et puis encore,
Tu sais qu'elle m'enivre,
La chanson de ceux-là,
Qui s'aiment et qui en meurent,
Et si j'ai l'âme grise,
Tu sécheras mes pleurs,

Ils buvaient de l'absinthe,
Comme l'on boit de l'eau,
Mais l'un, c'était Verlaine,
L'autre, c'était Rimbaud,
Pour faire des poèmes,
On ne boit pas de l'eau,
Aujourd'hui, les "je t'aime",
S'écrivent en deux mots,
Finis, les longs poèmes,
La musique des mots,
Dont se grisait Verlaine,
Dont se saoulait Rimbaud,

Car je voudrais connaître,
Ces alcools dorés, qui leur grisaient le c½ur,
Et qui saoulaient leur peine,
Oh, fais-les-moi connaître,
Ces alcools d'or, qui nous grisent le c½ur,
Et coulent dans nos veines,
Et verse-m'en à boire,
Encore et puis encore,
Voilà que je m'enivre,
Je suis ton bateau ivre,
Avec toi, je dérive,

Et j'aime et j'en meurs,
Les vapeurs de l'absinthe,
M'embrument,
Je vois des fleurs qui grimpent,
Au velours des rideaux,
Quelle est donc cette plainte,
Lourde comme un sanglot,
Ce sont eux qui reviennent,
Encore et puis encore,
Au vent glacé d'hiver,
Entends-les qui se traînent,
Les pendus de Verlaine,
Les noyés de Rimbaud,
Que la mort a figés,
Aux eaux noires de la Seine,
J'ai mal de les entendre,
Encore et puis encore,
Oh, que ce bateau ivre,
Nous mène à la dérive,
Qu'il sombre au fond des eaux,
Et qu'avec toi, je meurs,

On a bu de l'absinthe,
Comme on boirait de l'eau,
Et je t'aime, je t'aime,
Oh mon dieu, que c'est beau,
Bien plus beau qu'un poème,
De Verlaine ou de Rimbaud...


Barbara.L'absinthe.
 
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Réactions: Bassman
guytantakul a dit:
Vous saviez que l'absinthe est légale en france, désormais (après un interdit d'un petit siècle) ?
j'ai découvert ça cet été, par hasard. Sortez les cuillères ;)
c'est de la fausse absinthe à 45%... la vraie en fait 65 :p

mais bon, c'est déjà ça ! :D
 
La différence entre l'alcool que chante Barbara et celle que l'on trouve aujourd'hui tient au titrage d'alcool, mais aussi à sa composition, puisque la thuyone a vu son taux baisser. Ca ne change rien au goût. C'est toujours aussi délicieux. :cool:
 
Je me suis posée au fond. Je ne vois que des têtes, avec des tonsures ou pas, femmes ou hommes, moi j'ai envie de dormir.
Je vais dormir en gardant les yeux ouverts, et en plus rêver, j'adore jouer à ça. Ils peuvent bien parler... je garderai certainement quelques mots en mémoire.
(Altération) . Rêver en éveil. Je me rappelle... je ne savais pas qu'elle serait aussi piquante. des moments trop forts, des fois indescriptibles, c'est dingue ce que les mots peuvent transmettre (Sonde E en VD apicale ou infundibulaire?).
Petits frissons qui passent juste à l'évocation, au souvenir de ses mots. (Spontanés, stimulée)
leur donner une réalité par la langue, les lettres, les mots sont des aphrodisiaques ! léger balancement (Resynchronisation) le regard perdu dans un rêve éveillé, (En cardiologie interventionnelle ) c½ur qui bat la chamade, pointe de désir (critères d'implantation) envie de ta douceur caliente capable de faire monter (Heart failure) coupure éphémère de ce bel échange, juste encore une fois fermer mes yeux pour rêver en éveil. Un deseo lleno como la luna. Et redescendre encore une fois, plus appuyée cette fois plus bas encore. remonter lentement, redescendre doucement, ouvrir tes abîmes (FA fibrillation auriculaire) se blottir dans un creux pour écouter un c½ur qui bat, caresses imperceptibles qui cherchent des trésors, odeurs absente mais là, grain de sable ou grain de peau...
gardons-en pour plus tard
Des mots qui défilent, mélange anachronique, parlant de c½ur (ICC, défibrillateur)
Je garde mon désir en moi. (Triple chambre ou PAce MAker).
Bulles qui montent, pour me désaltérer à ton bonheur . Applaudissements, remerciements, poignées de mains. À bientôt. Fin de rêve en éveil.
 
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Réactions: dool