Ecoute, c'est la mer qui roule

Nephou a dit:
En tant que vétéran oui mais je pense qu'il s'agît plutôt du f(a/u)meux critique littéraire promu dans la partie "portfolio" des forums. Mais je me trompe peut-être.

Oui, je retrouve plus son nom...
Un spécialiste de la branlette de cervelle...
"Ah ! Oh oui, que je suis intelligent et cultivé ! Mmmmoui, c'est bon !!!!


:D :D :D
 
Pitchfork a dit:
Si un proche pous fait du tort, ne prenez pas
Cela en vous disant qu'il vous fait du tort

C'est le côté impossible à porter.
Dites vous plutôt que c'est un proche.

Un compagnon. Vous prendrez ainsi la chose
Du côté où l'on peut la porter (Epictète).

Oui, soyons philosophe, gardons le c½ur ouvert et comme le disait ce cher Michel souvenons-nous que : "Les amis n'aiment pas être fidèles. Ils ont l'impression de perdre leur personnalité."
 
Merci pour le lien Nephou... la lecture fut longue et parfois douloureuse mais globalement j'ai bien rigolé... (par contre, j'ai pas tout compris :) et là franchement ça me rassure)...
Je ne vais pas citer ici des extraits de l'interview accordé à l'autre chose... elle nous donne juste encore une fois la preuve que le ridicule ne tue pas...

Bref, cela me fait penser à cette chanson du défunt groupe "Odeur" (dont je recherche désespérement 1 ou 2 album) qui s'appelle "Je m'aime" et qui se termine de cette façon :

Je m'aime, Oh oui je m'aime
Faudrait quand même que je me surveille
Quand je suis seul avec moi même
J'entend déjà plus rien d'une oreille...


Dieu (m'tripote comme dirait Desproges), que les gens qui se prennent au sérieux sont ennuyeux :heu: :hein:
 
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Réactions: camisol
TibomonG4 a dit:
Oui, soyons philosophe, gardons le c½ur ouvert et comme le disait ce cher Michel souvenons-nous que : "Les amis n'aiment pas être fidèles. Ils ont l'impression de perdre leur personnalité."

"Si tous tes amis sont des crétins, est-ce un crime, une faute ou un acte de charité de leur faire sauter la tête avec un calibre trente-huit ?"

Price à Preston
American Psycho
B.E.Ellis
 
Pitchfork a dit:
"Si tous tes amis sont des crétins, est-ce un crime, une faute ou un acte de charité de leur faire sauter la tête avec un calibre trente-huit ?"

Price à Preston
American Psycho
B.E.Ellis

Il faut peut-être éviter le fusil à pompe ou le tank, ça fait trop de taches :D
 
TibomonG4 a dit:
Il faut peut-être éviter le fusil à pompe ou le tank, ça fait trop de taches :D

L'arbitrage sur l'amitié aurait pu se faire en faveur de cette belle (pas sûr) chanson de B. Sauvat massacrée (c'est sûr) par la Star Academy :

Refrain:

"L'amitié, c'est pour moi un paysage,
Où tu viens effacer tes petits nuages, l'amitié,
C'est pas un feu de bois,
Ce n'est pas une tape dans le dos, l'amitié,
C'est toi qui ne réclame pas ce qu'un jour tu m'as donné
L'amitié, c'est pour moi un paysage si tu veux,
On vient et on partage, l'amitié, c'est pas un feu de bois
Ce n'est pas une tape dans le dos, l'amitié,
C'est toi qui ne réclame pas ce qu'un jour tu m'as donné

Je me suis regardé aujourd'hui dans la glace,
Il y a un peu de chagrin dans ma vie
Devinez qui vient l'enlever ?

Refrain

Un matin en hiver te voilà seul au monde,
Tu sais bien que tu peux t'appuyer sur moi
Je serais toujours là pour toi

Refrain

La, la, la ...
... ce qu'un jour tu m'as donné"

En termes de paysage, j'étais davantage dans ma période nature morte d'où la citation de Ellis.

Devant moi, se dressent des champs d'accacias (pas banal), de gentianes, de mauves, de buglosses, de monnaies du pape ou de cyclamens.

Lesquelles couper, lesquelles laisser dépérir ?
 
Pitchfork a dit:
Un matin en hiver te voilà seul au monde,
Tu sais bien que tu peux t'appuyer sur moi
Je serais toujours là pour toi


C'est vrai qu'il aurait pu se faire en faveur de ce texte à trois conditions : d'abord tu fais attention sur qui tu t'appuies, ensuite suivant sur qui tu t'appuies tu évites de te promener sur un lac gelé en plein hiver, et pour finir tu évites le parquet juste ciré lorsque tu as les pieds nus ou que tu portes des chaussettes, parce que sinon c'est la jambe dans le plâtre assurée ou pire.
 
nan nan y'a toujours les odeurs de mer mon chaton....mais va savoir d'ou ça viens par contre ;) :D


Je leur fais confiance, la mer va encore se dechainer sur ces ondes ne t'inquiete pas :p :siffle:


:love: :love: :love: :love: :love:
 
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Réactions: mado
Que ce thread continue !

Un(e) ami(e) c'est quelqu'un qui porte votre sac-à-dos rempli de pensées noires.
Quand vous lui avez donnez vous vous sentez mieux, allégé, lui/elle se sent plus lourd(e) mais vous ne vous en rendez pas forcément compte.
Quand cet(te) ami(e) est déjà en surpoids, ouvrir les vannes pour exhaler son ressentiment, vomir sa haine, expectorer son fiel, éjaculer sa colère, déterger son indignation fait gagner du temps.
Cela fait du bien à court terme mais ce n'est pas un sprint que nous courrons mais un marathon.
Un marathon avec des relais; des passages de témoins.
Parfois certains de nos coéquipiers font tomber le relais et on reste en rade à attendre que quelqu'un passe.
Saisir cette occasion n'est pas évident. Devoir regrettrer de ne pas l'avoir saisi est une expérience douloureuse.
Le sentiment de ne pas avoir été là pour un ami cher relève de l'égoïsme car l'on se se croit indispensable. On ne pense qu'à son petit orgueil, à son ego alors que l'important c'est que l'autre est irrémédiablement parti sans retour.
Je préfère être un égoîste dans un corps en duo/trio/.../multipla qu'un égoîste dans un corps en solo.

(merci gustave pour la citation)
 
Pour toi... si par hasard, tu passais par là...

Les mains d'Elsa

Donne-moi tes mains pour l'inquiétude
Donne-moi tes mains dont j'ai tant rêvé
Dont j'ai tant rêvé dans ma solitude
Donne-moi tes mains que je sois sauvé
Lorsque je les prends à mon pauvre piège
De paume et de peur de hâte et d'émoi
Lorsque je les prends comme une eau de neige
Qui fond de partout dans mes main à moi
Sauras-tu jamais ce qui me traverse
Ce qui me bouleverse et qui m'envahit
Sauras-tu jamais ce qui me transperce
Ce que j'ai trahi quand j'ai tresailli
Ce que dit ainsi le profond langage
Ce parler muet de sens animaux
Sans bouche et sans yeux miroir sans image
Ce frémir d'aimer qui n'a pas de mots
Sauras-tu jamais ce que les doigts pensent
D'une proie entre eux un instant tenue
Sauras-tu jamais ce que leur silence
Un éclair aura connu d'inconnu
Donne-moi tes mains que mon coeur s'y forme
S'y taise le monde au moins un moment
Donne-moi tes mains que mon âme y dorme
Que mon âme y dorme éternellement.

Louis Aragon
 
En relisant les Syllogismes de l'amertume de Cioran, je suis tombé sur ce passage que j'avais annoté à l'époque de sa lecture et que je ne résiste pas à vous livrer:

"Les peuples qui n'on pas le gôut des balivernes, de la frivolité et de l'à peu-près, qui vivent leurs exagérations verbales, sont une catastrophe pour les autres et pour eux-mêmes. Ils s'appesantissent sur des riens, mettent du sérieux dans l'acessoire et du tragique dans le menu. Qu'ils s'encombrent encore d'une passion pour la fidélité et d'une détestable répugnance à trahir, on ne peut plus rien espérer d'eux, sinon leur ruine. Pour corriger leurs mérites, pour remédier à leur profondeur, il faut les convertir au Midi et leur inoculer le virus de la farce.
Si Napoléon avait occupé l'Allemagne avec des Marseillais, la face du monde en eût été tout autre"

Vous devinez d'où je viens maintenant et mon côté farceur !!!
 
Pitchfork a dit:
En relisant les Syllogismes de l'amertume de Cioran, je suis tombé sur ce passage que j'avais annoté à l'époque de sa lecture et que je ne résiste pas à vous livrer:

"Les peuples qui n'on pas le gôut des balivernes, de la frivolité et de l'à peu-près, qui vivent leurs exagérations verbales, sont une catastrophe pour les autres et pour eux-mêmes. Ils s'appesantissent sur des riens, mettent du sérieux dans l'acessoire et du tragique dans le menu. Qu'ils s'encombrent encore d'une passion pour la fidélité et d'une détestable répugnance à trahir, on ne peut plus rien espérer d'eux, sinon leur ruine. Pour corriger leurs mérites, pour remédier à leur profondeur, il faut les convertir au Midi et leur inoculer le virus de la farce.
Si Napoléon avait occupé l'Allemagne avec des Marseillais, la face du monde en eût été tout autre"

Vous devinez d'où je viens maintenant et mon côté farceur !!!

Si, je puis me permettre mais uniquement si je puis : "MDR" Préviens-nous lorsque tu auras retrouvé ta "bousole" ;)

"Qu'on pense ou qu'on aime,
Sans cesse agité,
Vers un but suprême,
Tout vole emporté;
L'esquif cherche un môle,
L'abeille un vieux saule,
La boussole un pôle,
Moi la vérité."

Extrait Victor Hugo "L'Aurore s'allume" - Les Chants du crépuscule (1835)



Cesser de citer pour écrire est peut-être la solution ;)
 
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Réactions: Pitch/fork/work
Pitchfork a dit:
Que ce thread continue !

Un(e) ami(e) c'est quelqu'un qui porte votre sac-à-dos rempli de pensées noires.
Quand vous lui avez donnez vous vous sentez mieux, allégé, lui/elle se sent plus lourd(e) mais vous ne vous en rendez pas forcément compte.
Quand cet(te) ami(e) est déjà en surpoids, ouvrir les vannes pour exhaler son ressentiment, vomir sa haine, expectorer son fiel, éjaculer sa colère, déterger son indignation fait gagner du temps.
Cela fait du bien à court terme mais ce n'est pas un sprint que nous courrons mais un marathon.
Un marathon avec des relais; des passages de témoins.
Parfois certains de nos coéquipiers font tomber le relais et on reste en rade à attendre que quelqu'un passe.
Saisir cette occasion n'est pas évident. Devoir regrettrer de ne pas l'avoir saisi est une expérience douloureuse.
Le sentiment de ne pas avoir été là pour un ami cher relève de l'égoïsme car l'on se se croit indispensable. On ne pense qu'à son petit orgueil, à son ego alors que l'important c'est que l'autre est irrémédiablement parti sans retour.
Je préfère être un égoîste dans un corps en duo/trio/.../multipla qu'un égoîste dans un corps en solo.

(merci gustave pour la citation)

Je ne peux pas éditer donc je fais cette précision

Le merci Gustave c'est pour Flaubert. C'est le petit morceau :" exhaler son ressentiment,..., déterger son indignation". C'est ce qu'il disait à propos de Bouvard & Pécuchet dans une lettre à un ami.

Le reste c'est moi qui l'ai fait (écrit en l'occurrence).

Je ne voudrais pas que dans 50 ans les exégètes et thuriféraires de Flaubert en tombant sur les archives de Macge vendent cela comme le chaînon manquant dans l'oeuvre de Flaubert.
"La citation tronquée de Flaubert se vend 50 millions d'euros Chez Sothby's". Je défends mes futures royalties ( :D) et signifie ainsi aux lecteurs que ce message est bien le mien.
 
joli Pitchwork, "occurrence"...
pour gagner des paris ; bien orthographier cette phrase de Gérard Conte : "en l'occurrence, l'imbécillité est un dilemme étymologique"... la moyenne de fautes est de 4 pour cette simple phrase...