Ecoute, c'est la mer qui roule

Elle roule donc toujours.

Elle était magnifique, celle que j'ai vue.
Lumineuse, claire, transparente et vivifiante.
Ni vice, ni vertu.
Juste nourricière. Sans frontière infranchissable. Rassurante et accueillante.

Et surtout, elle roule toujours.
:zen:
 
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Réactions: macmarco et macelene
Décidément elle aura beaucoup roulé cette mer en cette année 2004.
Trop même. Dévastatrice et meurtrière. Jusqu'au bout. Sans répit.
Vivement demain.
 
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Réactions: macelene
"llorándome los mares sin tu presencia

Quemándome los dedos en esta llama

de una página inserta en mi tristeza

Desgarrada, amigo, de estar tan lejos

De no fundirme a la tierra de tus desiertos

De no caminar tu cuarto, de no saberte

de pensar que un día muero sin escucharte

y que esta existencia mía tiene sentido

sólo por la esperanza de conocerte".



Peu importe les mots (les maux), même s'ils sont écrits dans une autre langue ils ont la même douceur et la même force...
Où et qui est-elle celle qui écris ces mots (ces maux) peu importe, je les lui emprunte car je les trouves beaux... :zen:

Je ne suis que de passage... avec hésitation de remettre dans ce fil des mots... comme l'impression qu'il ne m'appartient pas... Mais... . :zen: Merci.
 
macelene a dit:
....

Je ne suis que de passage... avec hésitation de remettre dans ce fil des mots... comme l'impression qu'il ne m'appartient pas...
Quelle drôle d'idée ! :hein: ;)
Ce serait bien dommage de ne plus te lire ici.
Et je ne pense pas que camisol nous en veuille de profiter de l'air de la mer de temps en temps.
:zen:
 
camisol a dit:
Je me suis servi de ce personnage pour m'aider, placer des mots sur des plaies, ou sur des comportements. Y voir plus clair. Je pensais m'être suffisamment protégé du regard de mon héroïne. Elle qui était l'objet premier de ce fil, s'en est retrouvée lectrice, et sujet.
J'écrivais pour évacuer ma douleur, et ce mouvement me revenait dessus, tel un boomerang, en semant encore la désolation chez celle que, précisément, je voulais ici protéger de moi.
À la difficulté grandissante de doubler une identité, fusse-t-elle virtuelle, s'additionnait donc l'imbrication intime mais publique d'un dialogue privé et secret.
Je sais quelle douleur mes mots ont créé chez toi, ou, plutôt, j'en sais une partie. Je crois aussi comprendre par quels mécanismes ils furent salvateurs pour nous.
Je vis dans une carapace, qui me cache et me protège de l'extérieur. Et l'extérieur commence là où respire ma peau. La mer qui roule fut une façon nouvelle de me confronter à ma propre vérité. A me forcer à dialoguer avec moi même, au risque d'un personnage insensible aux autres. Je n'ai triché dans aucun des mots que j'ai placés ici, même si tous, sauf deux exceptions spontanées notables, ont été maîtrisés dans leur agencement intime. Très certainement, je les ai écris pour m'aider à comprendre mon impuissance à aimer. A t'aimer. A m'aimer. A accepter l'amour.

L'anonymat permettait ça, tant qu'un seul ami m'en était témoin. La levée partielle de cette couverture à d'autres lecteurs fut une première cassure. Ton regard en fut une autre. Je sais que tu as aimé ce personnage autant qu'il t'a fait mal. Je ne regretterais pas non plus sa disparition.

Ce fil n'est pas le mien. Il est, il a été créé pour toi. Je me suis longtemps refusé à le dire ici, me convaincant que cela nous appartenait, à toi et à moi. Et à personne d'autre.
Et pourtant, cette absence de don public semble te peser autant qu'à moi.
Je ressens maintenant la nécessité de le dire, sans que je n'en maîtrise toutes les conséquences.
Non pas que je veuille par là que tu me pardonnes. Je ne vois pas comment cela serait possible.
Mais par souci d'honnêteté avec ceux qui sont venus à ma rencontre, qui m'ont aidé et ému. A qui je dois de dire combien il est égoïste de ma part de les prendre à témoin de tourments si intimes. Et qu'il me faut remercier par cette bouche-là, et non par une autre.
Parce qu'il n'est finalement pas pire de le formuler, même si cela est difficile.
Parce que je te le dois.
Parce que cela clôt l'histoire de ce personnage.
Et parce que le faire, c'est aussi essayer de te dire combien je suis heureux que tu sois venue ici, et te remercier de me permettre, une fois encore, de vivre cette émotion intense : écrire en pleurant.
Je t'aime. Mal. Mais j'aime mal, que veux-tu...

À bientôt.

je te cite mais tu sais déja que j'aime citer mes auteurs préférés

"tu es l'un des plus beaux amoureux que je connaisse." ;) :love:

bien à toi, bien à elle et tout à vous deux. ;)

Votre dévoué ;)

(en passant, réservez pour une pendaison de crémaillère du côté de la "petite mer" tourbillonante vers octobre-novembre :D on ira faire un tour sur le dos de "la jument" :) )
 
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Réactions: mado
où je lis certaines pages sur le net, des journaux écrits aux fil des jours... Où j'avais envie d'être fidèle tout simplement parce que je trouvais ça bien... Et puis là je me dis que je devrais m'abstenir d'y aller... Lire des méchancetés ça met de mauvaise humeur. Des fois on se dit que l'on va touver une lueur de bonne humeur, de Vie heureuse... et rien... Et je me dis que maintenant, je n'y mettrais plus les yeux, ça n'en vaut pas la peine...
Elles ou ils feraient mieux de se regarder... et stopper de critiquer les autres...

M'enfin c'est pas grave, ya des millierss de choses plus douces dans ce monde de brutes...

:zen:
 
Il est tellement plus facile d'accabler les autres de tous nos maux. Et d'asséner de grandes leçons en se lavant les mains de ses propres contradictions.
Et je sais de quoi je parle..
Nous sommes tous des êtres complexes. Et heureusement. Richesse et faiblesse. Mais avant tout liberté. Que ceux qui rêvent du Meilleur des mondes pensent à l'ennui de l'uniformité, aux désastres du désir de perfection.
Il est illusoire de vouloir ne pas souffrir ou faire souffrir. C'est aussi ça la vie.
 
madonna a dit:
Nous sommes tous des êtres complexes
Comme c'est vrai ....!
En ces temps-ci, je fais l'expérience d'un "phénomène" qui m'était rarement arrivé dans le passé ... une sorte d'impatience, de nervosité qui fait que dès que j'arrive quelque part, j'ai déjà envie d'être ailleurs ... une insatisfaction de tous les instants qui, je l'espère dispararaîtra aussi soudainement qu'elle est apparue...
Pas marrant pour les proches qui doivent supporter une mauvaise humeur continue, d'autant plus qu'ils n'y étaient pas habitués auparavant...
Hier, lassé d'un dimanche gris et monotone, je décide d'aller "prendre un peu l'air" tout seul comme un grand en me disant : "Mais qu'est ce qui t'arrive ? Resaisis-toi donc !!!" ... je décide d'aller me ballader dans le Parc Communal ... purée ! j'y étais depuis à peine 5 minutes que je m'emmerdais déjà !!! :(
Petite déprime passagère, mal-être intermittent, ras-le-bol de la morosité ambiante, remords face à ma vie de petit bourge au milieu d'un océan de détresses, caprice d'enfant gâté par la vie ... à vrai dire j'en sais rien mais je cherche !!!
J'ai envie de dire comme Jean Rochefort : "vous qui entrez dans mon coeur, excusez le désordre..."
Nous sommes aujourd'hui et déjà, je voudrais qu'il soit demain ... et le plus grave, c'est que je ne sais pas pourquoi ...
 
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Réactions: macmarco
Roberto Vendez a dit:
Un salut sincère et amical ??
:up: ... merci Roberto ! ... ça fait du bien !!! :up:
...je ne crois pas que çe soit un "manque d'appétit de vivre", mais plutôt une indigestion !!! ;)
 
thebiglebowsky a dit:
Nous sommes aujourd'hui et déjà, je voudrais qu'il soit demain ... et le plus grave, c'est que je ne sais pas pourquoi ...

On se retrouve parfois sur la voie d'à côté. L'aiguilleur des rails a agi en douceur, le train a à peine ralenti. Et on regarde, impuissant, cet autre chemin sur lequel on voudrait être, on pensait être même. Faut-il mettre son énergie à rapprocher, jusqu'à faire se confondre à nouveau, ces voies (voix) divergentes ? Ou accepter qu'elles puissent devenir parallèles ? Pas de réponse définitive bien sûr ! Juste trouver la bonne allure, et accepter les arrêts en rase campagne. Il y a toujours une raison. Et le train finit presque toujours par repartir.
 
Je me permets un petit écart au milieu des rouleaux de l'amer mais je crois que je viens de trouver le modèle de pile à combustible de rob' je suis en phase de test mais ça s'avère efficace.


Quelques mots me viennent. Quelques envies aussi. Je viens de me découvrir encore plus complexe que je ne le pensais... mais plus riche aussi :)

Indigestion à prévoir ? je ne crois pas. J'espère fournir de l'alka-selzer au zeBig et des lueurs de bonheur à macelene
 
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Réactions: teo
madonna a dit:
Juste trouver la bonne allure, et accepter les arrêts en rase campagne. Il y a toujours une raison. Et le train finit presque toujours par repartir.
Très jolie comparaison ... :zen: ... et judicieuse avec ça !!! :zen:
... Pour l'instant, mon train est en gare ... il y a de la brume partout ... on voit à peine ou on pose son coeur ...
J'étais un peu engourdi et je me suis risqué à marcher un peu ... le quai est désert et la gare abandonnée...
Vite, je remonte dans le wagon ... un peu de patience et il ne va pas tarder à s'ébrouer pour m'amener vers l'horizon ... vers la lumière.... :zen:
 
La vague

Sur un quai de gare en forme de plage,
j'attends le premier train
comme une vague,
j'attends la vague d'amour qui m'emportera loin

sur un quai de gare envahi par le sable,
j' attends la vague comme un défi,
depuis toujours la terre est sèche, ici
à l'infini,

au hasard dans la poussière
d'un quai de gare surréaliste,
j'attends la vague jusqu'au matin,
cette vague d'amour qui m'emportera loin
(J'inventerais un souterrain jusqu'à la mer,
jusquà cette eau magique et symbole de l'amour)

Railway station en plein désert,
souvenirs fantômes d'une ville minière,
voyageurs incertains,
relayeurs sans témoins,
businessmen retardés
ou maris disqualifiés

le monde entier descend
sur ce quai incandescent,
il y a même l'océan de mes délires en suspend
j'attends la vague jusqu'au matin,
cette vague d'amour qui m'emportera loin

Un perroquet décalé
fait bouger une branche
et mes yeux se confondent avec les araignées
qui courent sur une planche
un wombat me regarde en se grattant le front
puis il me tend une "Red Back" et disparaît sous un buisson

j' effacerais le temps
pour me baigner dans l'instant,
effacer le temps
et surfer sur le présent,
je glisse déjà sur cette vague merveilleuse
cette vague d'amour qui vient de loin

Sur un quai de gare en forme de plage,
j'attends le premier train
comme une vague,
j'attends la vague d'amour qui m'emportera loin.


Paroles et musique CharlElie Couture
Editions Flying Boat.

 
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Réactions: LeConcombreMaske
bebert a dit:
Non ! Ne te jette pas sous le train !!! :affraid: :eek: :D :o
PS : bonne année mon big ! ;)
Arf ! Je préférerais me "suicider" à l'épuisement dans un bordel que me jeter sous le train !!!!
;) :D :D :D
Bonne Année à toi aussi, mon bebert !!!! :up: :up: :up: