Après une longue absence - évidemment trop longue - la lecture de
« Ecoute c'est la mer qui roule » fut comme à chaque fois... une expérience difficile à décrire !
Comme tu l'as exprimé avant moi, Christelle, je te laisse le redire encore une fois :
WOW ca fait chaud au coeur de trouver des êtres humains ici bas...
Ah ! Cette longue absence, symptôme d'une chronique incapacité sociale à tisser des liens au delà de l'éphémère...
Enfantine solitude qui jamais ne s'envole malgrès toute mes «
adulteries ».
(Ohhh !! le vilain néologisme qui voudrait exprimer combien parfois j'essaye d'être sérieux, constant et adulte, sans vraiment y croire...)
Mais je parle de moi,
Ce que je fais trop souvent parfois.
Car je suis la personne que je connais le mieux,
Et Dieu sait pourtant que je ne me connais si peu.
Heureusement, ces mots qui roulent, vos mots, me font découvrir tant d'immenses rivages :
J'ai vu le banissement de la connaissance sans âme,
La poèsie dans son plus simple sourire,
L'épicarpe de la mélancolie s'ouvrir et laisser suinter des âmes charmantes.
Un mystère partagé un court instant et caché dans de compréhensibles et accueillantes mémoires,
Un commencement trouver une fin dans un (re)commencement. (soit dit en passant toi qui a ouvert le rivage, si un jour tu me lis, sache que je te souhaite les plus beaux voyages).
...
Mais je
vous ai vu
créatures merveilleuses, merveilleuses au delà de ce que vous pouvez imaginer...
Et si je retourne à ma solitude, en comtemplant la mer qui roule, je sais qu'elle est peuplée d'êtres extraordinaires.
Que vos maux deviennent chansons joyeuses.
Que vos langueurs partagées cimentent vos épanouissements personnels.
Que vos rires et taquineries irriguent paisiblement vos amitiés.
Voeux d'un pessimiste, joyeux dans la beauté de vos âmes partagées.