Ecoute, c'est la mer qui roule

thebiglebowsky a dit:
Arf ! En parlant de sniffer, je pense à ces petits pots de colle blanche odorante ... vous savez, ces petits pots colorés livrés avec une petite palette pour étaler la colle et qu'on respirait à fond pour avoir la tête qui tournait !!!!! :D :D :D
Toute mon enfance :'(
 
Bonjour,
Me suis inscrite aujourd hui aux forums de MacG, au départ pour un gros probleme tech et je tombe sur ce sujet.... WOW ca fait chaud au coeur de trouver des êtres humains ici bas....

Le spleen, Madonna moi j'le traduis par la mélancolie....pas celle d'Yves Duteilh, non celle qui vous prend tout ce qui vous constitue, quand incidement au détour d'un pot de colle Cleopatre ou d'une lumiere particuliere, on a consience du compte a rebours.

Seulement j'arrive pas à mettre la main sur l horloger, c'est frustrant...C'est comment qu'on l'arrete ce mecanisme inéluctable? Vous avez une idée?
 
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Réactions: mado
Comprenne qui pourra...

La pluie tombe.
Elle se souvient de l?eau que l?on porte.
Nos larmes de joie et de peine qu?importe !
Les disparus, les nouveaux nés de la pluie dernière,
Nous sommes ses enfants, perdus parmi les millénaires.

La pluie tombe.
Elle s?enroule de brumes et d?écharpes de nuit.
La fraîcheur du carreau révèle la buée des dimanches,
Obstinément les souvenirs sont là, découpés en tranches.
Et ils ressortent à l?orée des flammes glaciales de l?ennui.

La pluie tombe.
Elle se moque de nos corps lyophilisés,
Mon c½ur, mes entrailles, une bénédiction païenne :
« Sèche tes pleurs, tu es aride où tu dois être mouillée,
Mais tu es unique, nouvelle, parmi des millions de reines ».

La pluie est tombée.
Elle s?en va en fondu déchaîné, libre de fuir.
Les fugaces fragrances s?échappent de la terre,
A toi de les suivre, la colère brisera tes fers,
Jubile et jouis va à ta source pour ne pas la tarir.

Christelle ;) ;)
 
envolez.jpg


:zen:
 
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Réactions: rezba
Tout est coincidence, tout est issue du chaos...Nos atomes de carbone se souviennent des étoiles de mondes perdus, où des collisions incertaines se rappellent à nous. Où es tu toi que j'attend, rencontre ma route ami, je t'en conjure
 
madonna a dit:
...
Ce fil est-il doué d'intelligence ?
...

Il est rempli d'émotions... et c'est déjà beaucoup... :) :zen:
C'est un fil conducteur...
 
christelle75015 a dit:
Tout est coincidence, tout est issue du chaos...Nos atomes de carbone se souviennent des étoiles de mondes perdus, où des collisions incertaines se rappellent à nous. Où es tu toi que j'attend, rencontre ma route ami, je t'en conjure

7-50-15 c'est tes mensurations? :casse:

:D
 
De rien MACMARCO :p comme je suis nouvelle, j'essaie la gentillesse, mais d'habitude je te raconte pas LOLOL

C'est quoi ces chiffres 7-50-15?????
 
Après une longue absence - évidemment trop longue - la lecture de « Ecoute c'est la mer qui roule » fut comme à chaque fois... une expérience difficile à décrire !

Comme tu l'as exprimé avant moi, Christelle, je te laisse le redire encore une fois :
WOW ca fait chaud au coeur de trouver des êtres humains ici bas...
Ah ! Cette longue absence, symptôme d'une chronique incapacité sociale à tisser des liens au delà de l'éphémère...

Enfantine solitude qui jamais ne s'envole malgrès toute mes « adulteries ».
(Ohhh !! le vilain néologisme qui voudrait exprimer combien parfois j'essaye d'être sérieux, constant et adulte, sans vraiment y croire...)

Mais je parle de moi,
Ce que je fais trop souvent parfois.
Car je suis la personne que je connais le mieux,
Et Dieu sait pourtant que je ne me connais si peu.



Heureusement, ces mots qui roulent, vos mots, me font découvrir tant d'immenses rivages :
J'ai vu le banissement de la connaissance sans âme,
La poèsie dans son plus simple sourire,
L'épicarpe de la mélancolie s'ouvrir et laisser suinter des âmes charmantes.
Un mystère partagé un court instant et caché dans de compréhensibles et accueillantes mémoires,
Un commencement trouver une fin dans un (re)commencement. (soit dit en passant toi qui a ouvert le rivage, si un jour tu me lis, sache que je te souhaite les plus beaux voyages).
...

Mais je vous ai vu créatures merveilleuses, merveilleuses au delà de ce que vous pouvez imaginer...

Et si je retourne à ma solitude, en comtemplant la mer qui roule, je sais qu'elle est peuplée d'êtres extraordinaires.



Que vos maux deviennent chansons joyeuses.
Que vos langueurs partagées cimentent vos épanouissements personnels.
Que vos rires et taquineries irriguent paisiblement vos amitiés.

Voeux d'un pessimiste, joyeux dans la beauté de vos âmes partagées.