Ecoute, c'est la mer qui roule

rezba a dit:
J'ai parfois le sentiment que pleurer aide à vivre. Que les larmes me lavent.
Larmes de joie, de tristesse, de colère ou de douleur ... d'indignation aussi ... ou d'impuissance ... nos larmes sont le trop plein de notre coeur ...
Quand j'étais chez les Jésuites, on nous apprenait à ne pas pleurer, à maîtriser nos sentiments et nos émotions ... un homme ne pleure pas nous disait-on !!!
Combien de fois n'ai-je pas, des nuits durant, mordu sur un bout de tissu pour réfréner mon envie de pleurer, pour ne pas qu'on n'entende mes sanglots ...
Heureusement, il y avait mes parents pour qui la vie était un melting-pot de sentiments et d'émotions qu'on pouvait explorer autant qu'on le souhaitait, qu'on pouvait déballer, exposer, triturer dans tous les sens ...
Paradoxalement, le goût de pleurer me donnait le goût de la vie ... la douceur et l'amertume conjuguée des larmes roulant sur mes joues adolescentes me rassuraient quant à ma capacité d'éprouver des sentiments étranges que d'aucuns jugeaient inopportuns pour un homme en devenir...
L'âge endurcit parait-il ! Pour certains, oui, probablement ! Pour moi non ! ... il m'arrive de pleurer devant un film en regardant une scène qui me bouleverse, en écoutant de la musique, en regardant un paysage, en voyant la tristesse dans les yeux de mes enfants ou des enfants des autres ... vous avouerez que les occasions ne manquent pas ...
Alors, laissez-vous aller ... ne vous retenez pas, ne vous cachez pas ... laissez vos larmes s'écouler librement ... les larmes sont de petites étoiles qui accrochent la lumière et se jouent de vos rides ... vos yeux n'en seront que plus beaux et n'auront d'égal que la profondeur de votre âme...
:zen:
 
Gilbertus a dit:
La connaissance et l'éloquence sans âme sont des déserts sur lesquels souflent les vents de l'orgueil, de la suffisance et de la présomption. Rien ne pousse, on n'y voit à peine l'illusion d'une éternité espérée.

Les mots simples du coeur sont les ruisseaux qui dicrètement irriguent nos vies, nos expériences et parfois nos douleurs.

Ce qui compte ici n'est-ce pas ce que nos coeurs apportent, plus que nos neurones ?

Un neurone, ou même 2, qui tourne bien, vaut mieux que cent qui se disputent... ;)

J'aime à croire que nous avons tous ici des coeurs ouverts et chaleureux pour une âme qui s'avance avec honnêteté.


:zen:

Bien parler, ça s'apprend.
Parler avec son coeur, c'est autre chose... ;)
 
Gilbertus a dit:
La connaissance et l'éloquence sans âme sont des déserts sur lesquels souflent les vents de l'orgueil, de la suffisance et de la présomption. Rien ne pousse, on n'y voit à peine l'illusion d'une éternité espérée.

Les mots simples du coeur sont les ruisseaux qui dicrètement irriguent nos vies, nos expériences et parfois nos douleurs.

Ce qui compte ici n'est-ce pas ce que nos coeurs apportent, plus que nos neurones ?

Un neurone, ou même 2, qui tourne bien, vaut mieux que cent qui se disputent... ;)

J'aime à croire que nous avons tous ici des coeurs ouverts et chaleureux pour une âme qui s'avance avec honnêteté

Même si je suis d'accord avec toi quant à "ce que nos coeurs apportent", il ne reste pas moins que la forme de l'intelligence est indispensable. Je me souviens de cette fille trop grande, trop carrée d'épaules, trop écorchée vive au point d'être inadaptée au milieu scolaire, puisqu'elle n'avait que son coeur pour tout bagage. On l'a mise dans une classe de CPPN (debiles moyens) pendant deux longues années infernales. Ses parents faisaient confiance en l'éducation nationale et ne voyaient pas cette intelligence du coeur. Il lui a fallu déployer tout ce qu'elle n'était pas, intellgence, raison, et adaptation pour ce sortir de cette enfer. Bien des années après elle a eu sa licence de musicologie.

Le coeur, les "tripes" sont le moteur de nos individualités cellulaires, mais la mise en forme est indispensable pour traduire autant qu il est possible de le faire, ce flux et reflux de nos émotions
 
Tiens un sujet qui parle de spleen voilà qui me parle, alors mes pas vont là suivent quelques traces, de toutes façons, c'est "pas perdus" depuis quelques temps : une errance tranquille sans amarres à n'avoir jamais fini.

Un Bar donc pour m'accueillir quelques connaissances mais je reste discret il n'était pas dit que des passerelles existent.
Le spleen la mer le train et les aiguillages, images parlantes en demi-teintes divers poids et douleurs.

Et l'autre qui vient me voir.
Jamais loin.

"Salut, me dit-il en souriant.
- Salut je réponds, t'as l'air en forme dis-moi tu es plus beau que jamais plus beau que je ne l'ai jamais été... T'as maigri non ?
- Oui.
- Je t'ai vu l'autre jour promener tes belles chaussures neuves dans la poussière du Jardin du Luxembourg... Tu avais l'air bien.
- Ah tu m'as vu ? Tu aurais du venir me saluer. Oui c'était une belle matinée."
Il me sourit. Il sait que j'étais là derrière les grilles vertes et sait que je sais et que je le trouve beau.

"Je te croyais parti, disparu ? demande t-il.
- "Bourreau fais ton office" ? Non tu vois je reste là quand même. Je suis un faible : je n'avais pas tout à fait vidé mon sac, et le sac lui a disparu, avec l'eau du bain... résultat je reste là. Je ne sers pas à grand'chose : j'ai même pas de regrets."
Il sourit :
"Tu cherches où crêcher ? Je ne peux même pas t'héberger.
- J'ai besoin de rien. J'ai toujours aimé marcher, marcher... Je suis ce qu'on appellait autrefois un chemineau, tu vois ? Un bout de chemin avec moi-même. Il manque l'arrivée, mais bon.
- Tu avais fait l'essentiel de la ballade, non ?"
Je regarde mon verre vide. Au moins n'ai-je pas à me demander s'il est à moitié plein.
"Oui. Les derniers soubresauts n'ont eu que peu d'importance, sauf pour achever la bête.
- Tu bois quoi ?
- Une bière.
- Blonde ?... Brune ?..."
Je ricane : on s'est toujours bien entendu lui et moi, avec ses blagues à la con.

"J'aime bien ici, je murmure. Il fait bon. Il y a même du monde que je connais...
- Ouais mais c'est pas ta place, pas le bon carnaval, justement...
- Tu as peur pour toi ?
- Non... ! Il sourit. Je veux dire que sans continuité tu n'as aucun sens mon chéri.
- Tu sais si je me retourne et que je fais un signe, il y en aura pour me dire "Salut mec !"
- Oui et alors ?
- Rien : je suis innofensif. Je suis là à cause du spleen. Un truc qu'a posté Poildep. J'aime bien Poildep.
- Moi aussi.
- Je suis là pour boire parce que c'est la nuit que je n'ai pas d'amarres, pas pu achever mon voyage, et je suis là à cause du spleen... Tu as connu le spleen, toi ? Le vrai, pas le chagrin de jeune homme... ?
- Non. Je ne crois pas.
- Tu es un grand gars costaud, positif. Monsieur-sourire. Tu dois en exaspérer du monde !"
Il éclate de rire.
"Moi si j'ai connu.
- Je sais, dit-il en me donnant un coup de poing sur l'épaule, pas fort. C'est pour ça que je t'aime.
- Et même... (je fais tourner mon verre à la lumière la mousse a séché en haut) ce qu'il y a eu de pire personne n'en sais rien : pas eu le temps d'étaler mes tourments que le vide m'aspirait déjà...
- Ça vaut la peine ?
- Je sais pas Mec pas pu faire le tri posément. Plus de sac où regarder dedans.
- Le sac a disparu mais pas le contenu j'ai tout ramassé.
- Ça sert à rien.
- Bon t'as fini ta déprime, là ?
- Je suis là à cause du spleen...
Il fait une drôle de tête on dirait.

"Le dernier coup, personne ne sait n'aura su, au delà des limites.
- T'as passé ton temps à aller trop loin... C'est pas un reproche.
- Oui. Mais là c'était elle et moi à dépasser tout. Elle au delà de l'entendement, moi en dessous bien en dessous de toute dignité, et puis même il y avait l'inconnu... en fuite. On a eu de la chance putain de putain : il a pris la fuite !
- Oui je sais.
- Une nuit rue d'Assas.
- Je sais.
- Et après j'étais détruit jamais je n'ai été aussi proche de la mort.
- Mmh ?
- ... le vide du sixième me fascinait un vertige permanent, même pas une fascination du morbide, pas un élan adolescent non : l'anéantissement total de l'idée de moi. Rien pour se raccrocher la vraie vie n'était qu'un écho familier assourdi j'avais bousillé.
- Oui. Mais tu es resté debout malgré tout ?
- Non. Recroquevillé mais vivant nous n'étions que deux à savoir, et elle, l'autre était hors-champs déjà : j'étais seul et bourré de poison et alors mourir n'avait même aucun sens.
- Et ?
- Le Musée Zadkine rue d'Assas. Près de chez elle je n'ai pas osé aller la voir pas osé appeler de cette cabine maudite alors je suis allé dans ce musée. Par habitude.
- Je crois que je vois.
- Ah bon ?... Là dans l'atelier du sculpteur, figé en salle d'exposition dans le silence la poussière l'odeur de meuble ciré j'ai vu une beauté, des sculptures féminines des stylisations pleine de pureté des tourments qui n'étaient pas à moi et... lui il a fait ça, il a donné cela plutôt que de rester inerte. Immobile j'ai regardé longtemps longtemps... J'ai compris que j'avais de la chance et que tout étéait terminé. Terminé. TERMINÉ. Il s'est passé quelque chose là simplement.
- Je crois même...
- Oui ?
- Que c'est toi qui est entré dans ce musée minuscule et que c'est moi qui en suis sorti."
Ça me fait rigoler, cette idée.

"Et Bram van Velde, aussi, s'exclame t-il. Tu te souviens de l'expo à Châtillon... Ou Montrouge ?
- Oui, je réponds. Un vrai soleil à chauffer les os, ce mec.
- Zadkine et van Velde. Heureusement qu'ils étaient là au bon moment.
- Mieux que des amis.
- Tu reprends quelque chose ?
- Non j'ai fini."

Je me lève enfile mon vieux truc informe en laine et cachemire il fut un temps où ça avait de la gueule cette veste. Mais là les poches baillent c'est tout de travers.
Tant pis je n'ai à plaire à personne.
"Je te laisse tu en as des choses à faire je remballe mes miettes, et bonne chance, Mec. Mais je ne m'en fais pas.
- On risque bien de ne pas se revoir...
- Je sais. C'est pour ça que je suis venu. One-shot."


Après je suis sorti personne m'attends j'irai bien me perdre dans une grande aquarelle veloutée qui puisse m'avaler.
Fin de partie ne plus s'interroger.
Du orange pour toujours.


vanvelde.jpg
 
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Réactions: poildep
macmarco a dit:
:zen:

Bien parler, ça s'apprend.
Parler avec son coeur, c'est autre chose... ;)

Alors que dans la vie réelle, un regard ou une attitude peuvent suffire à traduire des sentiments, ici, sur le forum, les mots sont le vecteur obligé de la communication ...
malheureusement ...
J'ai un pote qui, s'il parvient avec facilité à faire passer ses émotions oralement, s'estime tout-à-fait incapable de les coucher par écrit ... comme il dit : "sur le papier, je bégaye...!" ;)
Enfin c'est ce qu'il pense ... parce que tous les mails que je reçois de lui sont d'une élégance rare de simplicité, d'intelligence et d'émotion ... comme quoi !!! :D
J'avoue même que parfois, j'envie son style.... :p
Pour moi, le problème était un peu "différent" ! Au départ ... je suis flamand d'origine (un petit flamin comme on disait de mon temps avec tout ce que cela supposait d'idées préconçues) - en effet, pour beaucoup de têtes bien pensantes de l'époque, et à quelques exceptions près, un "petit flamin" ne pouvait devenir que mineur ou ouvrier agricole dans le meilleur des cas - la flandre avait été longtemps le réservoir de main d'oeuvre non qualifiée de la wallonie au même titre que l'Italie d'ailleurs, grande pourvoyeuse de mineurs de fond dans les mines wallonnes... :rateau:
Que le "flamin" ne sache ni lire ni écrire, tout le monde s'en fichait ... de toutes façons la seule chose qu'on lui demandait c'était d'être un bon "manuel" pas trop cher et docile !!!
Je décidais donc de "conjurer le sort" et d'apprendre à manier la langue française avec dextérité, tant au niveau de l'oral que de l'écrit... ce fut d'autant plus facile et agréable que j'adorais lire les grands auteurs français et très vite, je devins un "as" ( ;) ) de la rédaction française et dépassais même mes petits collègues wallons... un comble !!!! :rateau: :D
Le résultat dépassa tellement vite mes espérances que j'en vins à savoir moins bien m'exprimer et rédiger en flamand qu'en français... :eek:
Alors, pour mes compatriotes flamands de l'époque, je suis devenu une sorte de traître, un "petit belge" mi-wallon, mi-flamand ... un bâtard quoi !!!! :D
Et pour mes compatriotes wallons, je suis devenu un faux wallon qui porte un nom de flamin... :D
Mais maintenant, la situation a bien changée et les cartes ont été redistribuées entre la flandre et la wallonie ... le langage du coeur est universel et n'a pas besoin de mots ni de grandes phrases pour s'exprimer ... heureusement !!!!!! :up:
 
Si tu veux comprendre le mot bonheur, il faut l?entendre comme récompense et non comme but.
[ Antoine de Saint-Exupéry ]

:zen:
 
Citation inconnue :
La mélancolie, c'est le bonheur de la tristesse


Excusez-moi à l'avance, je n'ai pas votre talent :zen:

Déjà se réveiller, recommencer encore
Sans le vouloir vraiment, sans même être d'accord.
Et puis se retrouver tout seul devant la glace
Sans interlocuteur, noyé dans cet espace.
Se poser des questions, n'avoir pas de réponse,
Rien qu'un cri de terreur, comme un coup de semonce.
Etre seul et se dire "Mais qui est donc cet homme ?"
Pour mieux s'apercevoir qu'on n'est rien qu'un fantôme.
Alors perdre l'espoir, jouer les survivants,
Ne plus se rappeler la vie d'auparavant.
Jouer la facilité, se déclarer perdant.
Jusque dans la bêtise, n'être pas regardant.
Entrer dans le tunnel, n'en pas voir la sortie,
Avancer et se perdre, petit à petit.
Illusion d'une vie. Mais qui tire les ficelles
De cette vie qui oscille comme une balancelle ?
Alors rentrer chez soi, ne plus vouloir courir
Et puis se recoucher, encore une fois mourir.
 
WOWWOWWOOW

Merci MACMARCO, j'ai entraperçu mon poeme sur ta main parmi d'autre écris, j'en ai eu les larmes au yeux. C'est beau
 
christelle75015 a dit:
Merci d avoir compris chere consoeur que ma partie jouée n'était (et c'est deja pas mal) que celle de l amour affectif. Y'a ben qu'ent'nanas qu'on s'comprend (relent berrichon)

Les hommes sont des créatures étranges pour les femmes,
Les femmes sont un mystère pour les hommes,
C'est bien connu...

Notre plus grande richesse est devenue notre perte, nous devenons des coquilles sexués imperméables à toutes compréhensions mutuelles, acceptation et vraie découverte de nos différences.

Et pourtant l'homme n'est rien sans la femme et inversement.

Je ne serais jamais un homme avec sa part de féminité, mais je peux et je veux essayer d'être un homme qui accueille la féminité, au plus profond de son âme, par pour faire sien une chose que jamais il ne possèdera, mais pour partager, le plus proche possible de la réalité, ce que la femme peut apporter de sa différence.

L'homme en lui même est incomplet.. Il lui manque la femme.

Il est illusoire de croire qu'il peut la posséder, la modeler à son désir. Il peut juste s'oublier dans le don de soi qu'est l'amour, pour espérer la voir lui offrir un peu de ses trésors.
 
christelle75015 a dit:
Je ne peux pas mieux dire...Mais je crains que je ne peux pas faire autrement que mettre de l adoucissant: trop sensible, trop à fleur de peau...Alors je passe et repasse le Cap Horn et bientôt les quarantième rugissants de peur que la douceur ne revienne. Mes iles natales du Pacifique me manquent, mais je n'y retournerai pas

Peut-être que quelqu'un t'y ramera.

C'est ce que je te souhaite.

Et qu'il ait le courage d'affronter tes tempêtes,
de prendre la barre telle qu'elle est.
De gonfler tes voiles de passions et de respect.

C'est ce que je te souhaite.

Qu'il sache repriser les coeurs déchiqueter.
Qu'il soit uniquement pour toi
Et pourtant ouvert aux autres.

C'est ce que je te souhaite.

Mais sera tu prête à prendre le rique de te rappeler ta souffrance.
De faire confiance à nouveau,
De te laisser secourir.

C'est ce que je te souhaite.

Mais ne laisse pas ton coeur se noyer dans l'amer,
Ne fait pas cette dernière faveur à l'orgueilleux,
Qui n'a pas su t'aimer pour ce que tu es.

C'est ce que je te souhaite.
 
Gilbertus a dit:
Les hommes sont des créatures étranges pour les femmes,
Les femmes sont un mystère pour les hommes,
C'est bien connu...
Notre plus grande richesse est devenue notre perte, nous devenons des coquilles sexués imperméables à toutes compréhensions mutuelles, acceptation et vraie découverte de nos différences.
Et pourtant l'homme n'est rien sans la femme et inversement.
Je ne serais jamais un homme avec sa part de féminité, mais je peux et je veux essayer d'être un homme qui accueille la féminité, au plus profond de son âme, par pour faire sien une chose que jamais il ne possèdera, mais pour partager, le plus proche possible de la réalité, ce que la femme peut apporter de sa différence.
L'homme en lui même est incomplet.. Il lui manque la femme.
Il est illusoire de croire qu'il peut la posséder, la modeler à son désir. Il peut juste s'oublier dans le don de soi qu'est l'amour, pour espérer la voir lui offrir un peu de ses trésors.

Soit! tu exprimes là de bien jolies pensées honnetes, et sincères. La fin des experiences effectives me concernant, est bien le résultat de ma terreur de souffrir de nouveau, comme l'est la fuite de l'estime de soit. Je n'ai pas remis en cause l'ensemble de la gente masculine, j'ai bien rencontré des hommes comme certains sur ce forums, des êtres humains que j'ai eu envie d'acceuillir avec tout ce qui me constitue, mais je ne suis pas faite pour aimé d'amour. Cela sonne tragique, mais après tout ce n'est que ma très petite existence dont il s'agit
Quant à toi et bien elle a bien de la chance celle qui partage ou qui partagera ta vie. J'applaudis des deux mains quand tu dis "Je ne serais jamais un homme avec sa part de féminité, mais je peux et je veux essayer d'être un homme qui accueille la féminité" Oui je suis entierement d'accord nous ne serons jamais égaux sur nos rapports amoureux et affectif (heureusement d'ailleurs et uniquement sur ce sujet parceque pour le reste nous sommes bel et bien égaux), et cela me touche d'entendre ces paroles...Oui elle a bien de la chance :)

Et puis que se passe t il aujourd'hui? Ce soir? Mon sextant ne m indiquait pas cette lattitude, des rivages inconnus se signalent sur cette ligne, Thebig puis toi Gilbertus, il est pourtant vrai que cet hémisphere en forme de pomme je le connais pourtant, mais vous...Vous n'étiez pas censés vous trouvez là... :rose: Je suis entrée depuis aujourd hui en eaux troubles, je vais donc dormir sur le pont accrochée plus que d'ordinaire à cette fichue barre. Bonne nuit
 
thebiglebowsky a dit:
Quand j'étais chez les Jésuites, on nous apprenait à ne pas pleurer, à maîtriser nos sentiments et nos émotions ... un homme ne pleure pas nous disait-on !!!

« Alors Jésus pleura ; et les juifs disaient voyez comme il l'aimait ! » (Évangile de Jean chapitre 11 versets 35 et 36)

C'est dommage pour ces hommes d'avoir oublié que leur maitre a pleuré sur un ami.
 
christelle75015 a dit:
...mais je ne suis pas faite pour aimé d'amour. Cela sonne tragique, mais après tout ce n'est que ma très petite existence dont il s'agit.

Aucun être humain, même le plus vil, n'a été créé pour ne pas être aimé.
Il faut « juste » trouver une source qui n'a pas été trop souillée par notre égoïsme.
Et c'est bien là le plus difficile.

Aucune existence n'est trop petite.
Il faut « juste » qu'elle trouve son épanouissement.
Et c'est bien là le plus difficile.

Mais laisse ton état de conscience oublier mes paroles, sûrement trop difficles à entendre en cet instant, pour qu'un jours peut-être elle fleurissent dans ton âme.
 
Petite précsion :

christelle75015 a dit:
Même si je suis d'accord avec toi quant à "ce que nos coeurs apportent", il ne reste pas moins que la forme de l'intelligence est indispensable. [...]
Le coeur, les "tripes" sont le moteur de nos individualités cellulaires, mais la mise en forme est indispensable pour traduire autant qu il est possible de le faire, ce flux et reflux de nos émotions

Je suis fervent partisan de l'intelligence et de la connaissance, et meme de l'excellence. Mais je ne peux l'imposer, de plus elle n'est pas une garantie de qualité.

Un jour, un étrange prof de math en histoire de l'art (et oui il y en a !!!) nous a dit (a peu près dans l'idée) :
« Dès le moment où vous commencez à étudier un sujet vous êtes un spécialiste par rapport à nous qui n'avons pas étudier ce même sujet. Et ce que vous nous apporterez nous enrichira. »

Et donc chacun a à apporter quelque chose de beau (et tant mieux si l'éloquence l'accompagne). Mais effectivement :
macmarco a dit:
:zen:

Bien parler, ça s'apprend.
Parler avec son coeur, c'est autre chose... ;)