Ecoute, c'est la mer qui roule

Comme bien souvent, je réagit à vos post un peu en retard. :D

Et vu que j'ai dépassé de largement la «1/2 heure » numérique, l'autre moitié de moi-même s'impatiente.

Bonne soirée à ceux qui dans l'obscur feront veiller la lumière de ce thread... :)
 
Gilbertus a dit:
Bonne soirée à ceux qui dans l'obscur feront veiller la lumière de ce thread... :)


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:zen:​




Sara Saudek. The Kiss 1999
 
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Réactions: stephaaanie
Je me souviens de ce sommeil qui fuit.
De ces nuits qui se muent en kaléidoscopes
d'un passé recomposé mais révolu.

Changer de temps. Mais garder l'essentiel.
Aimer sans contraindre.


kaleidoscope_1.jpg
 
Gilbertus a dit:
Les hommes sont des créatures étranges pour les femmes,
Les femmes sont un mystère pour les hommes,
C'est bien connu...

Notre plus grande richesse est devenue notre perte, nous devenons descoquilles sexués imperméables à toutes compréhensions mutuelles,acceptation et vraie découverte de nos différences.

Et pourtant l'homme n'est rien sans la femme et inversement.

Je ne serais jamais un homme avec sa part de féminité, mais je peux etje veux essayer d'être un homme qui accueille la féminité, au plusprofond de son âme, par pour faire sien une chose que jamais il nepossèdera, mais pour partager, le plus proche possible de la réalité,ce que la femme peut apporter de sa différence.

L'homme en lui même est incomplet.. Il lui manque la femme.

Il est illusoire de croire qu'il peut la posséder, la modeler à sondésir. Il peut juste s'oublier dans le don de soi qu'est l'amour, pourespérer la voir lui offrir un peu de ses trésors.

Que diraient ces hommes dont le coeur bat pour l'un des leurs? Ces femmes qui cherchent la chaleur des bras de Venus?

Bien sur, je ne peux qu'adherer a ton message, mais l'Amour nes'embarasse pas des frontieres artificielles créées par ceux qui ontoublie que Jesus a pleuré.
Et l'Amour n'est pas seulement charnel.
 
Goûter l'esprit d'autrui constitue une expérience irréductible
Parfois du néant sortent des entités attirées par le goût de nos pensées
 
Gilbertus a dit:
Je ne serais jamais un homme avec sa part de féminité, mais je peux et je veux essayer d'être un homme qui accueille la féminité, au plus profond de son âme, par pour faire sien une chose que jamais il ne possèdera, mais pour partager, le plus proche possible de la réalité, ce que la femme peut apporter de sa différence.

L'homme en lui même est incomplet.. Il lui manque la femme.

Il est illusoire de croire qu'il peut la posséder, la modeler à son désir. Il peut juste s'oublier dans le don de soi qu'est l'amour, pour espérer la voir lui offrir un peu de ses trésors.

Je pense que l'homme et la femme se modélent l'un et l'autre depuis toujours, et à bien y regarder chaque être est complet et posséde les deux énergies, c'est la théorie de l'anima et de l'animus de Jung, qui effectivement saute aux yeux :rateau:
Tout dépend de la femme ou de l'homme en question, mais je pense que le vrai sujet est de ne faire plus qu'une...ou qu'un :love:
 
Pourquoi ? Pourquoi toujours cette même haine ?
Quand l'espoir surnage, le voilà englouti de nouveau.

Comme un fauve de ses griffes se lacérer,
Jusqu"à ce que des lambeaux surgisse un papillon.

Une heure, une heure seulement devenir autre.
Etre lumineux, centre des regards et de l'amour.

Mais de cette chair ne sort que souffrance.
De ce corps que dégoût et plaies de mon âme.

Vouloir que sa tête explose,
Pour envoyer mille échos de ses pensées torturées.
Dans l'espoir d'un ailleurs plus exaltant.

Mais de se crâne ne sort rien.
Juste une prison de ma misère.
Seulement la terrible forêt,
De mes sentiments abscons.

J'y vois cette lumière, si lointaine,
Qui me dit qu'autre pourrait être mon destin.

Elle me traverse et me laisse un goût d'impossible salut.
Elle m'échappe et me vomit cette misérable obscurité qui me nourrit jour après jour.

Sauvez-moi ! Sortez-moi du trou nauséabond de moi-même.
Guidez mes mains engourdies vers ces trésors disponibles.

Donnez moi les onguents de vos sourires,
De peur que mes plaies s'éternisent.
 
Gilbertus a dit:
Pourquoi ? Pourquoi toujours cette même haine ?
Quand l'espoir surnage, le voilà englouti de nouveau.

Comme un fauve de ses griffes se lacérer,
Jusqu"à ce que des lambeaux surgisse un papillon.

Une heure, une heure seulement devenir autre.
Etre lumineux, centre des regards et de l'amour.

Mais de cette chair ne sort que souffrance.
De ce corps que dégoût et plaies de mon âme.

Vouloir que sa tête explose,
Pour envoyer mille échos de ses pensées torturées.
Dans l'espoir d'un ailleurs plus exaltant.

Mais de se crâne ne sort rien.
Juste une prison de ma misère.
Seulement la terrible forêt,
De mes sentiments abscons.

J'y vois cette lumière, si lointaine,
Qui me dit qu'autre pourrait être mon destin.

Elle me traverse et me laisse un goût d'impossible salut.
Elle m'échappe et me vomit cette misérable obscurité qui me nourrit jour après jour.

Sauvez-moi ! Sortez-moi du trou nauséabond de moi-même.
Guidez mes mains engourdies vers ces trésors disponibles.

Donnez moi les onguents de vos sourires,
De peur que mes plaies s'éternisent.


Nous habitons décidement le meme univers
Je t'adore
 
madonna a dit:
La tramontane souffle fort nous dit Luc.
Une bonne occasion pour aller voir les éoliennes et les fous du vent de La Franqui.

franqui.jpg

Superbe tableau, j'aime beaucoup ! :up: :cool: :love:

Merci madonna ! ;) :zen: :love:
 
madonna a dit:
La tramontane souffle fort nous dit Luc.
Une bonne occasion pour aller voir les éoliennes et les fous du vent de La Franqui.

franqui.jpg

Cela me rappelle le Cap Fréhel en Bretagne.

Ce site est merveilleux.

Lorsque l'on vient du côté de Fort La Latte, de nuit, on roule a travers des routes vallonées, plongeant et émergeant sans cesse de la végétation. Et à la sortie d'un virage, un flash...

Lumière mystérieuse s'il en ait.

Perdu ! Sans plus de repères visuels tellement le ciel cherche l'étreinte de la mer, entrainaint à sa suite une terre trop gorgée de la luxuriance de ses larmes.

Toujours cette lumière surprenante et fugace...

Et au faîte d'une route, ou serait-ce un détour de notre esprit, enfin la compréhension !!!

C'est le phare du Cap Fréhel, qui inlassablement envoie son bras de lumière au secours des hommes perdus par les amours impétueuses de la mer et du ciel.
 
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Réactions: macmarco
Gilbertus a dit:
Cela me rappelle le Cap Fréhel en Bretagne.

Ce site est merveilleux.

Lorsque l'on vient du côté de Fort La Latte, de nuit, on roule a travers des routes vallonées, plongeant et émergeant sans cesse de la végétation. Et à la sortie d'un virage, un flash...

Lumière mystérieuse s'il en ait.

Perdu ! Sans plus de repères visuels tellement le ciel cherche l'étreinte de la mer, entrainaint à sa suite une terre trop gorgée de la luxuriance de ses larmes.

Toujours cette lumière surprenante et fugace...

Et au faîte d'une route, ou serait-ce un détour de notre esprit, enfin la compréhension !!!

C'est le phare du Cap Fréhel, qui inlassablement envoie son bras de lumière au secours des hommes perdus par les amours impétueuses de la mer et du ciel.

Ah !
Le Cap Fréhel ! :love: :love: :love:

Gilbertus :up: :zen: :cool:
 
Salut les bretons ;) :love:

Notre mer est réputée plus calme.
Il n'en est pas toujours ainsi. Loin de là.
Et le vent et ses soudaines rafales vous empêchent de trouver votre souffle parfois. Vous brûlent les lèvres jusqu'au sang.
 
dingue que ce soit pas Gwendounet qui cause mais mor bihan = petite mer...

pas tempêtueuse mais "difficile" question navigation ! :D

ici, la mer ne roule pas, elle hennit au galop ! ;)

bise à toi "la isla bonita" ;)
 
madonna a dit:
Salut les bretons ;) :love:

Notre mer est réputée plus calme.
Il n'en est pas toujours ainsi. Loin de là.
Et le vent et ses soudaines rafales vous empêchent de trouver votre souffle parfois. Vous brûlent les lèvres jusqu'au sang.

Je ne sais pas de quelle mer tu parles, moi là seule que je connaisse c'est celle qui vient lécher les plages de Bretagne.

L'impétueuse mer qui ne se laisse pas dompter, avec qui il faut lutter sur sa frêle embarcation (à voile il va de soit) Cette mer que j'aime, avec qui je me mesurer, qui me fait vivrer, mais avant tout que je respecte.

Cette mer dans laquelle mes yeux se noient, le temps d'un soir, où la solitude m'a couverte de ses bras. Cette mer que j'admire en ne souhaitant que m'y plonger. Ne faire plus qu'un avec elle, découvrir ses secrets, voir son monde et courir la planète dans son sein.

Mais je suis et reste terrien. Pauvre terrien qui ne voit pas plus loin que son pauvre regard si souvent plein de son imbécile orgueil.

Là voilà la mer que je connais...
 
Gilbertus a dit:
Là voilà la mer que je connais...
Moi, "ma" mer, c'est celle de mon enfance ... celle des mois de juillet quand on partait pour deux semaines en pension de famille à La Panne ... celle des longues promenades, les pieds dans les vaguelettes et le filet à crevettes au bout des bras... celle de l'ambre solaire qui sentait si bon, celle des petits seaux et pelles en plastic que parfois on enterrait par erreur et qu'on ne retrouvait plus ... celle de ma mère qui était si belle quand elle se dénouait les cheveux sous le parasol ...
Et le soleil qui vibrait, et le bruit des vagues, et le vent qui nous caressait les épaules ...
La mer des pique-nique dans les dunes ... le saucisson plein de sable qui crissait sous les dents ... et ma petite casquette avec une visière en plastic teinté vert ...
Chaque année, on allait toujours au même endroit à quelques mètres près ... mon père jouait avec moi ... ma mère bronzait ... c'était simple ... c'était bien !!!
Je retourne souvent au même endroit ... je marche sur le sable, je flâne à l'endroit même ou il y a plus de 40 ans nous étions réunis ... rien n'a changé ou presque ... la mer est imperturbable ... elle est le lien entre mon passé et mon présent ... peut-être se souvient-elle encore ... ... ...
:zen: