Ecoute, c'est la mer qui roule

thebiglebowsky a dit:
Il y avait longtemps que je n'avais plus serré mon petit frère dans mes bras (...il a 6 ans de moins que moi !!!) ...
Mon regard se portait au loin, vers l'horizon, là ou le bleu vire au blanc ... un peu comme la mer qui roule et qui emporte avec elle nos espoirs et nos prières...
T'en fais pas, petit frère ! ... ça va aller !!! Je suis là ...

:zen: :love: Pensées multicolores pour Lui et pour Toi...
 
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Réactions: macmarco
macelene a dit:
:zen: :love: Pensées multicolores pour Lui et pour Toi...

:zen: :zen: ... merci Hélène !!! ... :zen: :zen:

...et pour un peu "drédamatiser" la situation, une petite anecdote : on se retrouve dans l'ascenseur avec une infirmière qui tient un énorme vase rempli d'eau à ras bord ... on la regarde tous les deux et dans un ensemble parfait on lui dit en même temps : "ça c'est de la "grosse soif" !!!! :eek: "
...elle a tellement pouffé de rire qu'elle a failli en renverser la moitié sur la moquette ... :D
...sacré frérot !!!
 
Roberto Vendez a dit:
Je pense à lui, ça ne change pas grand' chose dans l'absolu, mais en fait... peut-être un peu que si ?[/


:zen: :zen: ... merci Roberto !!! ... ... :zen: :zen:
si ! si ! ça change beaucoup et ça veut dire beaucoup ... peut être moins que jouer du piano debout, mais quand même !!!!! ;) :zen:
 
Je m'étais juré de ne plus poster dans ce sujet, mais pour toi, TheBig, je vais faire exception. ;)

Je suis en pensée avec toi et ton frérot. :zen: :up:
 
thebiglebowsky a dit:
Il y avait longtemps que je n'avais plus serré mon petit frère dans mes bras (...il a 6 ans de moins que moi !!!) ...
[...]
Mon regard se portait au loin, vers l'horizon, là ou le bleu vire au blanc ... un peu comme la mer qui roule et qui emporte avec elle nos espoirs et nos prières...
T'en fais pas, petit frère ! ... ça va aller !!! Je suis là ...

1000 pensées vers toi et ton frère, souhaitant quand cet instant tout ce passe bien pour lui !
 
Gilbertus a dit:
1000 pensées vers toi et ton frère, souhaitant quand cet instant tout ce passe bien pour lui !
Merci à Toutes et Tous pour vos pensées sympas ... :zen: :zen: ... ça fait du bien ! :up:
Aux dernières nouvelles, l'opération se termine ... (quand même 6 heures !!!! :eek: ) ... et s'est très bien déroulée ... :up:
Malheureusement, je ne pourrais pas le voir avant demain soir ... :(
Allez ! encore une fois dormir !!!
Encore merci de tout coeur ..... :zen: :zen:

ps : heureusement qu'il ne lit pas ma dernière phrase sinon il me dirait : "t'en rates jamais une toi !!!!!!!" :rateau:
 
Se résoudre à bifurquer.
Changer de paysages.
Ne garder que le meilleur. Oublier le pire.
Prendre son élan pour franchir la crevasse.
Accepter de se rater. Recommencer.
 
Et la mer et l'amour ont la mer pour partage
Et la mer est amère, et l'amour est amer.
L'on s'abîme en la mer aussi bien qu'en l'amour,
Car l'amour et la mer ne sont point sans orage.
Celui qui craint les eaux, qu'il demeure au rivage.
Celui qui craint les maux qu'on souffre pour aimer
qu'il ne se laisse pas par l'amour emporter
Car tous deux ils seraient sans hasard de naufrage
La mer de l'amour eut la mer pour berceau,
Le feu sort de l'amour, sa mère sort de l'eau.
Mais l'eau contre ce feu ne peut fournir des armes.
Si l'eau pouvait éteindre un brasier amoureux,
Ton amour qui me brûle est si fort douloureux,
Que j'eusse éteint son feu de la mer de mes larmes...

Pierre de Marbeuf (début XVIIe siècle)
 
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Réactions: Pitch/fork/work
Mon corps a explosé en sanglots, des soubresauts instinctifs suintaient. Car j'ai vu l'horreur de l'humanité :

Des enfants enfermés par une société en quête de l'impossible perfection de l'humain; Sélection que même la nature la plus hostile n'aurait osée. Enfants laissés à l'abandon, sans aucune chance d'être eux-mêmes, seulement parce que leurs chromosomes avaient décidé de jouer dans le désordre.

J'ai vu la perversion de l'homme exerçant une domination sur des petites filles ; Hommes faibles, volant et violant, souillant de leurs repoussantes pensées devenues actes, une enfance qui ne demandait qu'à être heureuse et insouciante.

J'ai vu la bêtise humaine frayer avec la guerre, pour donner à l'homme l'occasion d'enfermer sa compagne sous une prison de toile, faire de l'obscurantisme une science, faire de la mère, la s½ur ou la fille du bétail. Et faire de la spiritualité un ramassis de pulsions éc½urantes caché sous une exigence de pureté dérisoire.

J'en ai craché mon humanité par tous les pores de ma peau, hurlant ma honte et mon désespoir sans que mes larmes ne puissent m'en laver.

Regarde ! C'est la mer de l'humanité qui roule ses scories putrides sur sa planète et sa propre tête.

Et puis ce sont dressés des hommes et des femmes dignes et courageux. Seuls devant l'humanité défaillante, pour reconstruire patiemment des âmes et des vies brisées :

Un homme et sa flûte apportant un souffle de tendresse dans des chambres imprégnées de mort. Une femme offrant un havre de paix et de paroles pour des fillettes abusées. Une femme encore, ouvrant ses compatriotes à l'éducation et la liberté qu'on leurs refusait. Et cette autre femme suivant les chemins de brousse tracés dans le ciel par une autre, pour offrir un peu de ce que ses mains savent faire. Et lui encore qui rêve l'impossible et le réalise, pour redonner du souffle à des petits c½urs défaillants.

Alors je me suis dit que peut-être l'humanité pouvait être tirée de son bourbier. Par ces courageux d'autres suivent le pas, donnant de leur temps ou de leur argent, simples ruissellements devenus fleuve de vie.

Notre confort nous construit des petites existences tranquilles. Dans notre égoïsme, notre c½ur s'est fermé aux autres. C½urs de pierre et âmes de plomb où se sont perdus les yeux de douceur et de compassion. Depuis quand n'ai-je pas perdu mon confort pour un inconnu ou même un ami ? Versé encore des larmes pour irriguer le monde et faire repousser l?espoir ?
 
Je sais que ce qui est important est en Moi... C'est la seule chose que je possède avec laquelle je partirai ... alors tu vois, cette vie est courte on en a une seule ...
Tu sais ce que j'ai fait de ma vie...? Rien.. rien... il me manque ces petites choses qui font que tu t'attaches à l'air que tu respires. Le soleil que tu vois se lever tous les matins avec l'illusion que le jour qui commence sera différent de la veille et du lendemain ...
En fait j'ai l'impression d'avoir été une machine, d'être encore une machine... Une réplique de Moi... pas moi... Je ne peux pas être une personne qui ne ressent rien... Je voudrais être Moi...
 
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Réactions: macmarco
macelene a dit:
Je sais que ce qui est important est en Moi... C'est la seule chose que je possède avec laquelle je partirai ... alors tu vois, cette vie est courte on en a une seule ...
Tu sais ce que j'ai fait de ma vie...? Rien.. rien... il me manque ces petites choses qui font que tu t'attaches à l'air que tu respires. Le soleil que tu vois se lever tous les matins avec l'illusion que le jour qui commence sera différent de la veille et du lendemain ...
En fait j'ai l'impression d'avoir été une machine, d'être encore une machine... Une réplique de Moi... pas moi... Je ne peux pas être une personne qui ne ressent rien... Je voudrais être Moi...

La machine qui veut pas que j'en donne à macelene a dit:
Vous devriez donner des points de réputation à d'autres avant d'en offrir de nouveau à macelene.

...Mais tu sais tout le bien que j'en pense ;)
 
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Réactions: macelene
Ce soir je n'ai pas envie de me coucher. Dormir... Peut-être, mon corps le quémande, crie son besoin de repos, mais mon âme perdure et insiste dans sa solitude. C'est comme si j'avais peur de ne pas assez vivre, perdre un peu des secondes de ma vie dans cette petite disparition. Alors je m'accroche à l'éveil, tournant et retournant la sensation de fatigue qui m'assommera quand mon monde reprendra le cours normal de l?existence. La nuit est devenu ma compagne, elle m'obsède, me retient à ses côtés et je ne peux me résigner à la quitter qu'au moment où mon corps s'éteint d'épuisement.

Je voudrais vivre mille vies, comprendre mille mondes et les visiter. Alors dans ma solitude nocturne j'essaye de croire à d'autres ailleurs où je serais plus beau, plus fort et plus courageux ; Où je deviendrais moi ? Mais quel moi ? Celui dont je rêve avec les qualités que je n'ai pas, ou celui avec les qualités qui ne se révèlent pas dans mon présent ? Car je meurs de pouvoir être plus que ne peut mon faible courage. Je rêve de beauté et de perfection, je ne suis que misère, déception et frustration. Je rêve de rencontres et de passion, je ne suis que lutte contre le temps et routine.

Alors je me laisse enlacer par la nuit, voluptueuse et tendre. Je la laisse m'entraîner dans des chemins où nous marchons côte à côte. Elle m'accompagne silencieusement. Je voudrais croire ces instants délicieux. Mais ils ne sont que trop connus : ils flattent ma solitude, la nourrissent, accentuent mes penchants associables. Ils m'entraînent encore plus profondément en moi-même et je ne suis pas certain d'en sortir grandi. Mais se peut-il qu'un espoir existe : ce dialogue avec la nuit m'aidera-t-il à saisir la vie pleinement ? Ou la nuit est-elle une amante insatiable qui toujours plus loin de la réalité m'entraîne ? J'aimerais tant résoudre cette équation qui consisterait à réconcilier tout ce qui se passe dans ma tête avec ma réalité diurne.

La nuit insiste encore un peu pour me garder près d'elle, lutte contre ma fatigue et mes responsabilités du lendemain. Mais lentement elle lâche prise de peur que mes synapses explosent en dissipations électriques, m'entraînant dans une irrémédiable folie où tout serait perdu : vie actuelle et rêves...
 
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Réactions: mado et kanako
Le soleil de mes nuits se débat contre des cauchemars à répétition.

Ses pleurs réveillent les fantômes. Leur donnent corps.
Vivement le jour, un autre jour.

Mes éoliennes m'attendent. La tramontane soufflera fort j'espère.
Les fantômes ne résistent pas au vent, n'est ce pas ?
 
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Réactions: Gilbertus
madonna a dit:
Les fantômes ne résistent pas au vent, n'est ce pas ?
Non je ne crois pas cela nuit à leur vol, quand ils viennent voler les sourires.

Ils n'aiment pas trop non plus les yeux qui brillent les mains abandonnées les mentons trop levés et les frissons quand les frissons sont autres que frissons de froid.

Ils font attention de n'être pas enroulés ils ne se laissent pas faire on peut les croire en laisse mais cela ne se peut pas c'est une illusion je crois.

Ils n'aiment pas les cuisines chaudes et la gourmandise et ce qui sort des boites.

Bon week-end à toi...
Repose-toi bien.

:zen:
 
Hache-Hache a dit:
Non je ne crois pas cela nuit à leur vol, quand ils viennent voler les sourires.

Au contraire ils aiment quand cela stagne, que les âmes se morfondent dans la tristesse où la peur. Quand le vent de la liberté soufle, que celui de la joie déracine les mélancoliques fougères, les fantômes se cachent.

Les fantômes aiment les brises légères et sordides qui font siffler les haubans, hurler ces courants d'airs prisonniers dans les tristes demeures vidées de la joie des enfants et de la quiétude des viellards qui les regardent jouer.

Les fantômes aiment partager ou imposer leur mornes sentiments dans l'absence de mouvement, où ils glissent lentement les chaînes de leur passé irrésolu.

Tout le reste n'est que folklore pour nourrir nos peurs et nous prouver que nous, nous sommes juste un peu plus vivant qu'eux.
 
C'est terrible. Parfois je sens toutes les serres de l'aigle se refermer sur moi. Elles me transpercent la peau. Brouillent ma vue, font s'accélérer les battements de mon coeur, atrophient mes poumons.
Comment as t-il pu m'attraper cet oiseau de malheur. Pourquoi ne l'ai-je pas senti approcher ? Pourquoi mes sens m'ont ils trahie ? Combien de temps va durer cette agonie ? N'entend il pas mes cris ? N'est-il doué d'aucune âme ? Combien de questions encore ?

Forcément le jour va se lever. Effacer ces cauchemars lancinants. Ralentir le défilement des images. Emplir le présent d'une douceur essentielle.
Essentielle pour continuer à rêver. A vivre. Tout court.
 
Elle...

Si seul l'empire de tes sens te désir
Alors succombe et laisse toi envahir
Au parfum de la chair caline
Mon corps tout entier s'abîme
Laisse moi te porter
Et encore une fois rêver
Que toutes ces nuits
Passer à te contempler
Repose en moi et apaisse
Le souvenir de nos baisers
Ces chemins quéris
Les larmes et la vie
Pèse en une éternelle souffrance
Sur mon âme en érance
Mon corps autrefois enflammé
Donne à mes yeux une armée
Je plonge mon regard
Dans ces tourbillons de désespoirs
Epuisant ce phare
Qui semblait guider ma mémoire
Oh... Que la douceur de ta main
Poser à nouveau sur mon visage
Ne me quitte plus chaque matin
M'entraînant vers d'autres rivages
Ton ombre reste inerte sur les murs
Notre couche t'est fidèle et pure
Elle me restera fidèle
Oh... Toi ma douce solitude.

DREIDEMY Hervé 18/08/96