Ecoute, c'est la mer qui roule

Tu m'excites grand fou !!
 
madonna a dit:
Chez Yslaire, y'a même la mer qui roule :love:

juliedanslatourmente.jpg

Magnifique. :up:
 
Juste un instant, j'aimerais que la chance joue en ma faveur... un instant de répit... qu'importe ce qu'on sera demain... :zen:
 
macelene a dit:
Juste un instant, j'aimerais que la chance joue en ma faveur... un instant de répit... qu'importe ce qu'on sera demain... :zen:
Moi, la chance a toujours été à mes côtés ... aussi loin que je m'en souvienne !
Elle était déjà là le jour de ma naissance et ne m'a plus quittée ...
Bien sûr, je ne parle pas de la chance qui vous fait gagner aux jeux de hasard ou autres loteries, mais de celle plus discrète mais toute aussi insolente qui vous évite le coup de balançoire dans la tronche quand vous traversez la vie comme vous traversez une cour de récréation en sautant dans les flaques en rigolant comme un taré...
La chance des nases, comme dirait bebert ! la chance de ceux qui s'efforcent de ne pas trop penser à demain et de ceux qui sont tout sauf prévoyants...
C'est cette chance-là que je voudrais que tu rencontres Hélène ... sûr que si elle te rencontrait, elle ne te quitterait plus ...
:zen:
 
thebiglebowsky a dit:
Moi, la chance a toujours été à mes côtés ... aussi loin que je m'en souvienne !
Elle était déjà là le jour de ma naissance et ne m'a plus quittée ...
Bien sûr, je ne parle pas de la chance qui vous fait gagner aux jeux de hasard ou autres loteries, mais de celle plus discrète mais toute aussi insolente qui vous évite le coup de balançoire dans la tronche quand vous traversez la vie comme vous traversez une cour de récréation en sautant dans les flaques en rigolant comme un taré...
La chance des nases, comme dirait bebert ! la chance de ceux qui s'efforcent de ne pas trop penser à demain et de ceux qui sont tout sauf prévoyants...
C'est cette chance-là que je voudrais que tu rencontres Hélène ... sûr que si elle te rencontrait, elle ne te quitterait plus ...
:zen:

tout discrètement... merci Mon TheBIg... :love:
 
thebiglebowsky a dit:
Moi, "ma" mer, c'est celle de mon enfance ... celle des mois de juillet quand on partait pour deux semaines en pension de famille à La Panne ... celle des longues promenades, les pieds dans les vaguelettes et le filet à crevettes au bout des bras... celle de l'ambre solaire qui sentait si bon, celle des petits seaux et pelles en plastic que parfois on enterrait par erreur et qu'on ne retrouvait plus ... celle de ma mère qui était si belle quand elle se dénouait les cheveux sous le parasol ...
Et le soleil qui vibrait, et le bruit des vagues, et le vent qui nous caressait les épaules ...
La mer des pique-nique dans les dunes ... le saucisson plein de sable qui crissait sous les dents ... et ma petite casquette avec une visière en plastic teinté vert ...
Chaque année, on allait toujours au même endroit à quelques mètres près ... mon père jouait avec moi ... ma mère bronzait ... c'était simple ... c'était bien !!!
Je retourne souvent au même endroit ... je marche sur le sable, je flâne à l'endroit même ou il y a plus de 40 ans nous étions réunis ... rien n'a changé ou presque ... la mer est imperturbable ... elle est le lien entre mon passé et mon présent ... peut-être se souvient-elle encore ... ... ...
:zen:

il y a un quelque chose dans ton post, TheBig, de magnifiquement subtil. Ce doux souvenir fait fuir la nostalgie, pour ne laisser que les événements qui ont construit une vie dans le calme bonheur. Tout cela donne le sentiment d'un paisible mouvement qui va de l'avant sans chercher à se brûler dLes sentations que je ressens, ne sauraient cerner avec précision ta réalité. Mais j'envie ta chance et ta tranquillité.
Merci de partager un peu la douceur de ce que peut être la vie. :zen: :zen: :zen:
 
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Réactions: macelene
labyrinthe.jpg




Je me souviens de trucs que je croyais bien enterrés. Avec fleurs et couronnes. Je ne cherche pas à me souvenir. Je cherche à comprendre. J'explore le labyrinthe interne. Une visite de cimetière en quelque sorte. De belles allées, bien numérotées, et comme au Père Lachaise, il y a les stars de la mémoire. Celles qu'on entretient avec culte, ferveur et aveuglement. Bref.
Et au détour d'un sillon cérébral, ou d'une rue bien connue, peut-être les deux, c'est le bug. Un souvenir mort-vivant ! Une vraie saleté ! Qui dérègle la boussole.
Se désoler, se réjouir ? Comment savoir sans comprendre ?
Changer de filtres. Déconstruire ;).
 
Nephou a dit:
Merci pour ces fanals qui percent un peu ma nuit. J'en arrive à penser qu'il n'est pas vain d'écrire.

Je ne sais pas s'il est vain d'écrire. Parfois c'est juste une nécessité impérieuse. Maladroite, égoïste, exhibitionniste. Une sorte d'exorcisme pour moi. Chasser ses démons, en tous cas une partie.
Qu'il est difficile de relire un passé ! De regarder toutes ces statues tomber une à une de leurs piédestals. De comprendre que ce n'est pas si grave, elles étaient en vulgaire stuc.
 
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Réactions: rezba
madonna a dit:
Je ne sais pas s'il est vain d'écrire. Parfois c'est juste une nécessité impérieuse. Maladroite, égoïste, exhibitionniste. Une sorte d'exorcisme pour moi. Chasser ses démons, en tous cas une partie.
Qu'il est difficile de relire un passé ! De regarder toutes ces statues tomber une à une de leurs piédestals. De comprendre que ce n'est pas si grave, elles étaient en vulgaire stuc.

Le défaut appelle la caresse ;)
 
Pour revenir dans le sujet.
Là ce n'est plus la mer qui roule, mais l'eau qui gronde.

278.jpg


Je ferais bien un grand plongeon ce matin.
 
hopper_the_martha_mckeen.jpg


Edward HOPPER - The Martha McKeen of Wellfleet​
 
J'étais prise dans les glaces du cercle Pathétique. Esquif improbable, mon véhicule ne réagissait même plus à cet environement hostile, toutes mes fibres glacées ne se contentaient que de se souvenir du temps d'avant, d'avant Le Naufrage. Cyclique, chronique, la solitude froide m'était devenue insignifiante et m'avait vaguement anésthésiée.
Finalement il ne fallut pas grand chose: un air de bombarde lointain par forums interposé, un air de deja-vu, un air marin tempéré pour le moins. La bretagne m'appelle, et son air est doux. Je sors des glaces.
Comment as tu fais? Comment m'as tu remarquée? Comment as tu su? J'ai beau savoir que ces questions sont les ingrédients parfaits pour l'elixir mortel tuant l'amitié et l'amour, mais ces questions je me les pose. Sortir de l'ilandsis n'est jamais sans douleurs.
Mais je veux les vivre, même les savourer de nouveau, tu es la douceur et l intelligence qui me manquait. Ton coeur de braise a su m'extirper de l'amer.
Le prochain jour du poisson, je serai sur le quai attendant ma ration plétorique de tendresse que tu sais si bien me donner. En ce jour futur je pourrais dire au monde comme ce soir, j'aime le Jean autant que le Marc
 
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Réactions: macmarco
christelle75015 a dit:
J'étais prise dans les glaces du cercle Pathétique. Esquif improbable, mon véhicule ne réagissait même plus à cet environement hostile, toutes mes fibres glacées ne se contentaient que de se souvenir du temps d'avant, d'avant Le Naufrage. Cyclique, chronique, la solitude froide m'était devenue insignifiante et m'avait vaguement anésthésiée.
Finalement il ne fallut pas grand chose: un air de bombarde lointain par forums interposé, un air de deja-vu, un air marin tempéré pour le moins. La bretagne m'appelle, et son air est doux. Je sors des glaces.
Comment as tu fais? Comment m'as tu remarquée? Comment as tu su? J'ai beau savoir que ces questions sont les ingrédients parfaits pour l'elixir mortel tuant l'amitié et l'amour, mais ces questions je me les pose. Sortir de l'ilandsis n'est jamais sans douleurs.
Mais je veux les vivre, même les savourer de nouveau, tu es la douceur et l intelligence qui me manquait. Ton coeur de braise a su m'extirper de l'amer.
Le prochain jour du poisson, je serai sur le quai attendant ma ration plétorique de tendresse que tu sais si bien me donner. En ce jour futur je pourrais dire au monde comme ce soir, j'aime le Jean autant que le Marc

Des mots qui réjouisse le coeur, de voir une âme sortir de la glace pour se réchauffer auprès du bonheur...
 
Il y avait longtemps que je n'avais plus serré mon petit frère dans mes bras (...il a 6 ans de moins que moi !!!) ...
D'accord, quand on se voit, on s'embrasse et on se tape sur l'épaule, mais ce matin c'était différent ... je le conduisais en clinique pour une intervention relativement lourde ... lourde, mais risquée aussi ... :(
Dans la voiture, on a beaucoup parlé ... beaucoup rigolé aussi ... il a plaisanté en me disant qu'il me laissait son vieux "Yaesu" en héritage ... on se donnait du courage réciproquement ...on était bien !!!
Et puis on est arrivés ... formalités d'hospitalisation ... paperasses et pour finir l'ascenseur vers le 6ième étage et la chambre 603 ... ensuite l'attente ... et le silence qui s'est installé ...
Visite d'une infirmière ... aujourd'hui examens pré-opératoire ... demain, opération ... et le surlendemain ... on ne sait pas ...
Il était là, un peu hirsute et barbu, assis sur son lit, près de sa valise ... un peu perdu aussi ...
J'ai mis les deux mains sur ses épaules ... il s'est levé et on s'est longuement serrés l'un contre l'autre sans rien dire...
Comme on est tous les deux barbus, il a ajouté : "fais gaffe ! ça va faire velcro !!!" ... on a rigolé une dernière fois ... on s'est tapé dans la main et j'ai simplement dit : "Prends bien soin de toi p'tit con !!!" ... et je suis sorti !!!
Dans le couloir, j'ai regardé par la fenêtre ... le temps était très clair et le soleil jouait déjà avec les ombres des bagnoles sur le parking... la vie était là ... dehors, on devinait un air bien vif à s'en péter les poumons ... et lui, il était là ... seul avec probablement l'angoisse au ventre...
Il avait voulu qu'on soit seuls ... que je le conduise seul dans cette grande clinique un peu froide et impersonnelle... je ne sais pas encore pourquoi ... mon "petit frère" est de la race des "imprévisibles" ... de ceux pour qui le couple est synonyme de tracas, de soucis, souffrances et déchirements ... il n'a pas d'enfants, bien entendu ... il me dit souvent que les miens lui suffisent ... il est comme ça et je l'ai toujours accepté tel qu'il est ...
Encore quelques heures et je retournerai le voir ... prendre de ses nouvelles ... connaître le moment où on l'opérera et attendre ... attendre encore !
Mon regard se portait au loin, vers l'horizon, là ou le bleu vire au blanc ... un peu comme la mer qui roule et qui emporte avec elle nos espoirs et nos prières...
T'en fais pas, petit frère ! ... ça va aller !!! Je suis là ...