Bonjour à tous,
Je lis beaucoup – et quand je dis beaucoup, c'est de trois à six heures par jour –, et comme je le fais par plaisir (relisant régulièrement les livres que j'aime) –, à plus de cinquante ans, j'ai une trop "belle" collection pour la taille de mon appartement, j'ai acheté une liseuse. Ç'avait l'air de La Solution, mais je suis revenu au papier. Entre les DRM, la gestion des livres achetés sur plusieurs "clouds" (parce que tous les éditeurs, distributeurs, et autres pourvoyeurs ne partagent pas le même cloud), la disparition de certains vendeurs (et de leurs clouds soi-disant protecteurs éternels de mes achats); face à la difficulté de savoir si le livre que je paie 20 $ aura 200 pages ou 600 (j'ai contacté Kobo, notamment, à ce sujet – la demoiselle avec laquelle j'ai parlé m'a dit que c'était trop demandé; d'accord, alors qu'est-ce qui détermine le prix d'un livre sinon sa taille ?
"La qualité de l'auteur !" J'ai éclaté de rire et laissé tomber – lequel est le mieux coté, Spinoza, Stephen King ou Camus ?); bref, je préfère encore posséder vraiment ce que je paie. Parce qu'en plus, les livres électroniques sont à peine moins chers que la version imprimée – plus chers, en fait, puisque le commerce des livres usagés devient impossible ! Quand ils auront trouvé une formule permettant au client d'être traité en client – et non en pigeon susceptible de s'adonner au piratage – , eh bien j'y reviendrai peut-être.
Ceci dit, ma liseuse Kobo est très agréable à utiliser, et j'y ajoute à l'occasion un ouvrage dont plus personne ne revendique les droits – même pas celui de contrôler combien j'ai d'appareils et sur combien d'entre eux j'ai une copie de mon acquisition.
Voilà !
Et bonne lecture !
LB